Les sécheresses persistantes et récurrentes, la pénurie d’eau et l’arrêt des subventions gouvernementales à l’irrigation pour les nouvelles plantations n’ont pas réussi à freiner les exportations agricoles du Maroc.
Selon les données d’Eurostat, l’Office européen des statistiques de l’UE, de janvier à septembre de l’année dernière, les pays de l’UE ont importé des fruits et légumes frais du Maroc pour une valeur de 1,8 milliard d’euros, c’est-à-dire +6% par rapport à la même période en 2022.
Selon une étude récente, les exportations marocaines vers la Pologne par exemple et qui concernent notamment les tomates, les myrtilles, les framboises, les mandarines, les pastèques et les avocats ont enregistré une hausse moyenne de +67% par an au cours des cinq dernières années.
Un autre marché à fort potentiel pour la production est le Canada, où les exportations marocaines ont enregistré une croissance moyenne de +21%. Le pays d’Amérique du Nord est aujourd’hui l’un des sept principaux marchés des produits marocains avec produits phares les clémentines, es mandarines, les agrumes, les fraises et les myrtilles.
Pour ce qui est de l’avocat, un produit hautement «aquavore» d’après les spécialistes, le Maroc battra un nouveau record d’exportation d’avocat pour la saison 2023/24. Entre juillet 2023 et janvier 2024, le royaume a franchi un cap en exportant près de 40 000 tonnes d’avocats, d’une valeur de 120 millions de dollars, établissant un nouveau record sur la période.
Les exportateurs marocains ciblent principalement quatre pays de l’Union européenne – l’Espagne, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne –. Cela dit, les trois premiers pays européens cités réexportant de manière significative les avocats marocains. Le cinquième importateur d’avocats marocains est le Royaume-Uni, qui se situe en dehors de l’UE.