Étiquette : Agriculture

  • Une province chinoise enclavée élargit un corridor vert pour les importations de produits agricoles africains

    Une province chinoise enclavée élargit un corridor vert pour les importations de produits agricoles africains

    Un total de 338 kg d’avocats frais du Kenya a passé la douane et été mis sur le marché le 4 août sous la supervision des douanes de l’Aéroport international Huanghua de Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan (centre). C’est la première fois que la province importe des avocats frais du Kenya.

    Ces dernières années, l’avocat jouit d’une popularité croissante auprès des consommateurs chinois. La saison des avocats au Kenya s’étend de février à novembre, ce qui permet de compenser la contre-saison dans les pays exportateurs d’avocats d’Amérique du Sud, tels que le Mexique et le Pérou, d’après un responsable des douanes de Changsha.

    Ce lot d’avocats est une commande d’essai. L’importation sera élargie en fonction de l’intérêt généré par ces produits, déclare Huang Zinan, responsable de l’importateur Hunan Xiyue Culture Media Co., Ltd.

    Les douanes de Changsha ont travaillé de près avec l’entreprise en facilitant le processus. Après le vol de Nairobi à Changsha, les avocats ont été déclarés à l’importation le 4 août à 12H56 (heure de Beijing) et ont passé la douane à 15H.

    Ces dernières années, les douanes de Changsha ont mis en place un corridor vert pour l’expansion des importations de produits agricoles africains. Selon les données officielles, au cours du premier semestre de l’année, la province du Hunan a importé un total de 38,574 millions de yuans de fruits secs et frais et de noix en provenance d’Afrique, enregistrant une croissance robuste.

    Le Hunan est l’une des provinces les plus actives dans la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique, et l’Exposition économique et commerciale sino-africaine se tient régulièrement dans la province.

    En mai de cette année, cette exposition s’est tenue pour la première fois en Afrique. Au cours de l’événement, un total de 43 projets d’un montant de 1,402 milliard de dollars ont été signés par des parties chinoises et africaines.

    « Etant à la fois plus ouverts et indépendants, nous élargirons progressivement l’ouverture de notre marché de marchandises, de services, de capitaux et de la main-d’œuvre, et étendrons notre ouverture unilatérale vers les pays les moins développés », selon la Décision adoptée le 18 juillet par le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois. Cela a ouvert un nouvel espace de développement pour la coopération entre le Hunan et l’Afrique, d’après Xu Xiangping, président du Conseil de promotion économique et commerciale Chine-Afrique.

    « Le Hunan continuera à renforcer la coopération industrielle avec l’Afrique », déclare un responsable du service du commerce extérieur du département du commerce de la province du Hunan, ajoutant que la province promouvra des projets d’intégration de la production, de l’industrie et du commerce, tels que la transformation du caoutchouc et de l’huile ivoiriens, la transformation du manioc et de l’huile de tournesol tanzaniens, ainsi que l’élevage, l’abattage et la transformation de l’agneau de Madagascar.

    Alors que la porte du Hunan s’ouvre de plus en plus au monde extérieur, de nombreuses entreprises africaines se sont installées dans le Hunan pour profiter du grand marché chinois.

    Inauguré le 13 juin, le China-Africa Economic and Trade Headquarters Building constitue le dernier emblème sino-africain dans le Hunan. S’étendant sur plus de 100.000 mètres carrés, le bâtiment est conçu pour accueillir les entreprises chinoises et africaines engagées dans le commerce et les investissements bilatéraux, et leur fournir des subventions et une variété de services allant de la consultation politique au soutien financier.

    Le Mali Business Center, l’un des premiers occupants du bâtiment, a été créé dans le but de servir les entreprises maliennes en Chine et d’aider les entreprises chinoises à investir dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

    « Nous espérons devenir un foyer pour les nombreuses entreprises maliennes qui se développent en Chine et les aider à explorer le marché chinois », indique Khalifa A. Sy Diop, directeur du centre.

  • YoLa Fresh lève 7 millions de dollars pour transformer la chaîne d’approvisionnement des produits frais en Afrique

    YoLa Fresh lève 7 millions de dollars pour transformer la chaîne d’approvisionnement des produits frais en Afrique

     La start-up marocaine YoLa Fresh, opérant dans le secteur de l’Agritech, annonce aujourd’hui avoir bouclé un tour de financement pré-série A de 7 millions de dollars. La levée de fonds a été menée par Al Mada Ventures et a vu la participation d’Algebra Ventures, E3 Capital, Janngo Capital et de la banque néerlandaise de développement entrepreneurial, FMO.

    La mission de YoLa Fresh est de moderniser la chaîne d’approvisionnement des produits frais en Afrique en connectant directement les agriculteurs aux entreprises de distribution et de restauration. L’entreprise utilise des technologies avancées pour suivre le transport des produits frais de la ferme aux commerçants, garantissant une traçabilité totale et une réduction des déchets. Ce modèle a pour effet d’augmenter les revenus des agriculteurs et des commerçants tout en offrant aux consommateurs des produits plus frais à des prix réduits.

    «En moins d’un an, nous avons atteint une traction impressionnante et démontré une forte adéquation produit-marché. Cela valide l’efficacité de notre modèle économique innovant, que ce financement reconnaît et soutient.», déclare Youssef Mamou, co-CEO de YoLa Fresh. « Avec ces fonds, nous prévoyons d’élargir notre réseau logistique, de renforcer notre plateforme technologique et de soutenir encore plus d’agriculteurs dans la commercialisation directe de leurs produits. » rajoute Larbi Alaoui Belrhiti, co-CEO de YoLa Fresh

    «Alors que le secteur agricole poursuit sa transition vers des technologies de chaîne d’approvisionnement numériques, nous pensons que Yola Fresh est bien placée  pour offrir une réelle valeur ajoutée à ses clients tout en ayant un impact positif sur l’ensemble de l’écosystème. Nous sommes ravis d’accompagner la stratégie de  commercialisation et l’expansion de l’entreprise», a ajouté Omar Laalej, directeur général d’Al Mada Ventures.

    YoLa Fresh est dirigée par Larbi Alaoui Belrhiti et Youssef Mamou, entrepreneurs chevronnés disposant d’une solide expérience dans la région. Youssef apporte une expertise précieuse acquise lors de ses fonctions de direction chez Careem, leader du VTC en Afrique du Nord et Moyen Orient, et à la tête de 212Founders, un fonds d’investissement marocain de premier plan. La vaste expérience de Larbi à la direction de Jumia, acteur majeur du e-commerce africain, et aussi fondateur de Avito; confère à YoLa Fresh un avantage inégalé pour naviguer dans les dynamiques spécifiques du marché africain.

    YoLa Fresh s’inspire des modèles de startups de distribution de produits frais ayant réussi à l’international. Des licornes comme Meicai en Chine, Frubana en Amérique Latine et Waycool en Inde ont démontré le potentiel de ce modèle, attirant des investissements significatifs des plus prestigieux fonds de capital-risque.

    La vision de YoLa Fresh transcende les frontières marocaines. L’entreprise ambitionne de se positionner comme un leader de la révolution agritech en Afrique, en abordant de front les problématiques de sécurité alimentaire et en stimulant la croissance économique à l’échelle continentale. Ce financement de 7 millions de dollars constitue une avancée significative dans sa quête pour devenir une licorne africaine.

    Citations des investisseurs:

    Tarek Assaad, Managing Partner chez Algebra Ventures, affirme : « Nous sommes ravis de soutenir deux entrepreneurs de premier plan, Youssef et Larbi, qui possèdent la compétence et la passion nécessaires pour exploiter cette grande opportunité de marché encore inexploitée au Maroc. La combinaison de technologies et de capacités opérationnelles de YoLa Fresh lui permettra de créer d’importantes efficacités dans toute la chaîne d’approvisionnement, de la ferme au détail. »

    Vladimir Dugin, Senior Partner chez E3 Capital, explique : « Notre investissement marque notre première incursion en Afrique du Nord, avec un engagement vers une économie à faible émission de carbone. Les chaînes d’approvisionnement inefficaces et les pertes alimentaires en agriculture sont deux des plus grands contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre en Afrique. YoLa Fresh, avec son approche basée sur les données, s’attaque de front aux défis des chaînes d’approvisionnement inefficaces et de la perte alimentaire. »

    Fatoumata Bâ, Fondatrice et Présidente Exécutive de Janngo Capital explique: « Nous sommes fiers de soutenir YoLa Fresh car ses fondateurs transforment les chaînes d’approvisionnement des secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et du commerce de détail au Maroc. Plus important encore, ils libèrent le potentiel de croissance des producteurs et des fournisseurs à grande échelle grâce à des solutions technologiques de pointe. Le secteur agricole  représentant 38 % de l’emploi total au Maroc, notre investissement démontre notre engagement à stimuler la création d’emplois, en particulier dans les régions les moins desservies du pays. »

    Marieke Roestenberg VC chez FMO rajoute : « Nous sommes impatients de soutenir l’expansion de YoLa Fresh au-delà des frontières marocaines, en mettant l’accent sur la réduction du gaspillage alimentaire et l’amélioration des conditions des petits exploitants et des détaillants. ».

  • OCP s’engage pour une transformation équitable de l’agriculture

    OCP s’engage pour une transformation équitable de l’agriculture

    Le groupe OCP, leader mondial des solutions de nutrition des sols et des plantes, vient de lancer sa nouvelle filiale « OCP Nutricrops » afin d’accélérer la transition du groupe vers des solutions personnalisées de nutrition des plantes, et de contribuer ainsi à une transformation équitable de l’agriculture. A cette occasion, le Groupe a levé 2 milliards de dollars dans le cadre d’une émission d’euro-obligations en deux tranches afin de financer son plan de transformation verte.

    L’Office chérifienne de phosphate (OCP) vient de lancer sa filiale « OCP Nutricrops » en vue de l’accélération du groupe vers les solutions de nutritions des plantes mais aussi en matière de la santé des sols. En effet, « OCP Nutricrops » s’appuiera sur les capacités avancées du Groupe en matière de production et de distribution de nutriments végétaux à base de phosphate pour fournir aux agriculteurs les solutions personnalisées dont ils ont besoin en matière de protection de la qualité des sols, d’augmentation des rendements agricoles de manière durable, de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement naturel.

    L’objectif principal est d’aider les agriculteurs à accéder aux solutions les plus efficaces et durables en matière de santé des sols et de nutrition des plantes, ainsi qu’à l’expertise la plus récente en matière d’application, où qu’ils se trouvent dans le monde. Par ailleurs, ce système de production est flexible, puisqu’il permet de développer des solutions de nutrition végétale adaptées aux différentes cultures, climats et sols.

    En outre, cette nouvelle branche du groupe propose une formation sur les techniques de gestion des micronutriments qui garantissent que les cultures reçoivent les bons nutriments, avec la bonne quantité, tout en minimisant les coûts pour les agriculteurs. La gamme de produits OCP Nutricrops est conçue pour permettre aux agriculteurs de protéger et d’optimiser la santé des sols tout en augmentant leurs rendements et leurs revenus.

    Le groupe OCP a révélé vendredi qu’il avait levé 2 milliards de dollars dans le cadre d’une émission d’euro-obligations en deux tranches pour financer son plan de transformation écologique. La société a déclaré à Reuters que les obligations étaient divisées en deux tranches de 1,25 milliard de dollars et 750 millions de dollars pour dix ans et 30 ans à un taux d’intérêt de 6,75 % et 7,5 %, respectivement. La société a indiqué que les demandes de souscription s’élevaient à 6,2 milliards de dollars, soit 3,1 fois la valeur de l’offre. Ces obligations seront les premières depuis que l’OCP a annoncé en 2022 une stratégie de 13 milliards de dollars visant à passer entièrement aux énergies renouvelables pour alimenter ses activités industrielles. De même, elle prévoit d’investir dans l’hydrogène vert pour la production d’ammoniac et investit dans le dessalement de l’eau de la mer.

    A la suite de la forte demande des investisseurs internationaux, un carnet d’ordres de 6,2 milliards de dollars a été constitué, soit plus de 3,1 fois le montant final de la transaction. Cette forte demande démontre également l’attrait de la signature de l’OCP aux yeux du marché international.

    Ce programme vise ainsi à atteindre des objectifs ambitieux dans différents domaines. En matière de production d’engrais, l’entreprise vise à augmenter sa capacité de production d’engrais verts pour atteindre 20 millions de tonnes par an d’ici 2027, contre 15 millions de tonnes actuellement. Dans le domaine de l’eau et des énergies renouvelables, l’entreprise occupe une position stratégique. Elle vise à atteindre une capacité de production d’électricité renouvelable de 5 GW d’ici 2027, grâce à l’énergie solaire et éolienne, afin de répondre à ses besoins énergétiques tout en minimisant les coûts de l’énergie.

    Parallèlement, le Groupe OCP prévoit une utilisation à 100% d’eau non conventionnelle en 2024, pour assurer son indépendance totale, avec une capacité de dessalement d’eau de mer de 560 millions de mètres cubes par an en 2026, souligant que le Groupe fournit déjà aujourd’hui de l’eau dessalée aux villes de Asfi et El Jadida, afin de contribuer à atténuer les effets de la sécheresse récurrente au Maroc, ainsi qu’une utilisation à 100% d’énergie propre en 2027, et une neutralité carbone à l’horizon 2040.

  • Égypte : les importations de blé pourraient grimper à 11,2 millions de tonnes en 2024/2025

    Égypte : les importations de blé pourraient grimper à 11,2 millions de tonnes en 2024/2025

    En Égypte, les achats de blé devraient se situer à 11,2 millions de tonnes, soit une légère hausse de 2 % par rapport au volume précédent. Selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA), la demande à l’importation sera soutenue par l’accès amélioré des opérateurs aux devises étrangères avec les différentes interventions de la Banque centrale.

    Du côté de l’offre, USDA indique que le pays devrait récolter 9 millions de tonnes de la céréale durant ladite saison. Pour rappel, l’Égypte est le premier producteur et consommateur africain de blé. 

  • La France et l’innovation agricole au SIAM 2024 : 37 entreprises françaises marquent leur présence

    La France et l’innovation agricole au SIAM 2024 : 37 entreprises françaises marquent leur présence

    Le Pavillon France, organisé de concert par Business France, le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, l’Ambassade de France au Maroc, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), en collaboration avec l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes (INTERBEV), accueille 37 exposants, représentant le dynamisme et l’expertise de l’industrie agricole française avec un accent particulier sur l’innovation et la durabilité.

    Dans un mot adressé aux participants, l’Ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, souligne l’importance de ce partenariat, affirmant : « Le SIAM marque la relance du partenariat d’exception entre le Maroc et la France dans le secteur agricole et forestier », avant de poursuivre : « La France et le Maroc sont deux puissances agricoles moteurs en Europe et en Afrique, avec des productions variées et complémentaires. Au-delà du commerce agroalimentaire qui nous lie, le partage de nos savoir-faire et de nos expériences, de solutions innovantes doit nous permettre d’être plus forts ensemble pour affronter nos défis communs et notamment celui du dérèglement climatique qui s’accélère et oblige à agir vite ».

    Cette édition est marquée par la présence du ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Marc Fesneau et de Mohammed Sadiki, ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, illustrant la volonté des deux pays de renforcer leurs liens de coopération dans ce domaine crucial.

    Parmi les entreprises exposantes, on compte des leaders dans divers domaines tels que la conception de solutions durables pour le traitement d’air et l’optimisation énergétique, la distribution de semences professionnelles, l’exportation de génisses gestantes, la production et l’exportation des fruits et légumes, la nutrition animale, la formation agricole ainsi que des solutions innovantes pour une agriculture plus durable et écologique.

    Situé à l’entrée du Hall International, stand I-2, le Pavillon France sera le lieu de rencontres d’affaires, avec des rendez-vous BtoB organisés par la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), offrant ainsi aux exposants français l’occasion de rencontrer des partenaires potentiels au Maroc, favorisant le développement de relations d’affaires fructueuses.

    Le Pavillon animera également une série de conférences mettant en lumière les dernières tendances et innovations dans le secteur agricole. Ainsi, INTERBEV animera une conférence sur l’élevage le mardi 23 avril à 15h sur le pavillon France, ouverte à tous. De plus, plusieurs conventions seront signées dont celle entre la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette convention vise à renforcer le partenariat déjà existant en termes d’accompagnement des entreprises, démontrant ainsi l’engagement continu des deux parties envers le développement économique et commercial entre la France et le Maroc.

    « Business France est fier de présenter le Pavillon France au SIAM 2024 aux côtés de nos partenaires français et marocains. Ce Pavillon incarne l’excellence et l’expertise françaises dans le domaine agricole. Avec la participation de 37 entreprises sur un espace de 300 m², cet espace devient le symbole d’une coopération franco-marocaine renforcée, visant à promouvoir l’innovation et la durabilité dans le secteur agricole. À travers des conférences thématiques et des rencontres BtoB, le Pavillon France offre une plateforme unique pour explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de développement commercial entre la France et le Maroc. Nous sommes convaincus que cet événement contribuera à renforcer les liens entre nos deux pays et à ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir de l’agriculture. « , déclare Thierry Alain Truong, chef du pôle pavillons France pour les équipements et solutions pour l’agriculture et l’agro-alimentaire de Business France.

    « Cet événement revêt pour nous une importance stratégique, offrant une plateforme d’échange et de collaboration entre les acteurs clés de l’agriculture française et marocaine. A la CFCIM, nous sommes fiers de jouer un rôle actif dans l’organisation des rendez-vous BtoB pour les exposants français. Ces rencontres sont une opportunité précieuse pour établir des partenariats commerciaux fructueux et favoriser le développement de projets communs entre le Maroc et la France. La signature de la convention avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes est une illustration supplémentaire de notre engagement à renforcer ces relations », indique Claudia Gaudiau-Francisco, Présidente de la CFCIM.

  • Le Prince héritier Moulay El Hassan préside à Meknès l’ouverture du 16ème SIAM

    Le Prince héritier Moulay El Hassan préside à Meknès l’ouverture du 16ème SIAM

    Le Prince héritier Moulay El Hassan a présidé, lundi à Mechouar Stinia-Sahrij Souani à Meknès, la cérémonie d’ouverture de la 16ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM).

    Cet événement majeur, organisé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, du 22 au 28 avril, se tiendra sous le thème « Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients ». Il mettra en lumière les défis pressants auxquels est confronté le secteur agricole en raison du dérèglement climatique croissant.

    Au commencement de la cérémonie inaugurale de la 16ème édition, le Prince héritier Moulay El Hassan a remis trois certificats de reconnaissance des Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité aux présidents des groupements de producteurs de produits de terroir ayant obtenu des labels au cours de la campagne 2023-2024.

    Le premier certificat a été remis à Abdelkrim Bayad, président de la Fédération des professionnels d’amandes de l’Oriental, pour l’Indication géographique « Amandes Beni Snassen » (région de l’Oriental), alors que le deuxième certificat a été remis à Mohamed El Hadi, président de la coopérative Ait Bouguemez des producteurs agricoles, pour l’Indication géographique « Pomme de la Vallée Ait Bouguemez » (région de Béni Mellal-Khénifra). Quant au troisième certificat, il a été décerné à Abdessalam El Houadfi, directeur de la société « Le Petit Domaine SARL », pour le Label agricole « Oeufs de poules élevées en plein air ».

    Par la suite, le Prince héritier Moulay El Hassan a pris une photo souvenir avec les trois agriculteurs.

    Le SIAM 2024 proposera un programme riche, comprenant une série de conférences et de rencontres importantes, telles que la réunion ministérielle de l’Initiative « AAA » et la Conférence régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique au Maroc.

    Cette nouvelle édition du SIAM connaitra la participation prévue de 70 pays, dont l’Espagne, invité d’honneur. Parmi les nouveautés de ce salon, une configuration spatiale intelligente mettra en valeur la diversité de l’agriculture marocaine, alors qu’un nouveau pôle « Agrodigital » symbolisera l’intersection entre technologie et agriculture. A noter aussi que le pôle « Produits du terroir » connaîtra une expansion significative.

  • Maroc-France: signature d’une feuille de route de partenariat dans les domaines agricole et forestier

    Maroc-France: signature d’une feuille de route de partenariat dans les domaines agricole et forestier

    Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, ont signé, lundi 22 avril à Meknès, une feuille de route pour le développement de la coopération et du partenariat dans les domaines agricole et forestier.

    Signée en marge de la 16ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), cette feuille de route vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines agricole et forestier et d’en faire un levier pour atteindre un développement durable mutuellement bénéfique favorisant l’émergence de collaborations politiques, sectorielles, économiques, techniques, technologiques, pédagogiques et scientifiques concrètes. Il s’agit également de contribuer à atteindre les objectifs communs de sécurité et de souveraineté alimentaires, et de gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts et biodiversité).

    Ce document met aussi en exergue le rôle central joué par l’agriculture, le secteur forestier et l’agroalimentaire dans l’économie et le développement durable des territoires marocains et français, ainsi que le potentiel que recèle la transition vers des systèmes résilients face au changement climatique en termes d’investissement, de création d’emplois, de croissance économique, de commerce, de stabilité et de développement humain équitable, durable et inclusif.

    S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a rappelé l’importance du SIAM, qui offre une plateforme très importante au développement du secteur agricole. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la pertinence de cette rencontre avec son homologue français, une occasion de mettre en lumière les projets accomplis conjointement par les deux pays, soulignant la place qu’occupe la valorisation des ressources humaines et de la recherche, notamment en matière du changement climatique. Et de préciser qu’il est nécessaire d’encourager la recherche et l’innovation pour faire face à la diminution des ressources en eau et à la hausse de la demande conjuguée à la croissance démographique.

    De son côté, le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a mis en avant l’importance de la feuille de route, qui couvre principalement la réciprocité et le partage d’expériences pour accélérer la transition agricole et forestière, la politique de l’élevage, le suivi des marchés céréaliers, la gestion des arbres et forêts et le renforcement de la formation et de la recherche.

    Plusieurs conventions dans différentes filières

    À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont co-présidé la cérémonie de signature de plusieurs conventions entre les professionnels marocains et français. La première convention-cadre de partenariat a été conclue entre la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants (FNIS) pour la partie marocaine et l’interprofession agricole des semences et plants (SEMAE) pour la partie française. L’objectif étant de décrire le cadre de la collaboration entre la FNIS et SEMAE en faveur de l’accompagnement des développements de la filière semences et plants marocaine.

    La deuxième convention-cadre a été signée entre la Fédération interprofessionnelle des activités céréalières (FIAC) et Intercéréales France, avec pour but d’accompagner la FIAC, dès l’origine de ses projets de développement, d’aider à leur mise en place et d’apporter son concours pour les phases de réflexion, de création et de suivi.

    La troisième convention-cadre a été conclue entre la Fédération interprofessionnelle de la filière lait (Maroc lait) pour la partie marocaine et l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (INTERBEV) pour la partie française. L’objectif étant d’offrir un cadre de collaboration entre Maroc lait et INTERBEV en faveur de l’accompagnement du développement de la production laitière marocaine.

    Un protocole d’accord a également été conclu entre l’Association nationale ovine et caprine (ANOC), Races ovines des massifs sélection (ROM Sélection) et la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, dont l’objet est de consolider une coopération professionnelle ovine/caprine entre le Maroc et la région Auvergne-Rhône-Alpes (France).

    Un autre protocole d’accord a été signé dans le cadre du projet de création d’un centre technique régional pour le développement de la production d’oléagineux au Maroc. Ce projet, qui bénéficie à la Fédération interprofessionnelle des oléagineux (FOLEA), a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de l’amont de la filière via la mise en place d’un centre technique régional. Il s’inscrit dans une démarche constructive et collaborative entre les parties pour le développement durable de la filière oléagineuse marocaine.

    Des partenariats scientifiques entre des instituts de recherche

    De leur côté, l’Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (France) et l’École nationale d’agriculture de Meknès ont signé un accord-cadre de coopération interuniversitaire. Cet accord a pour but de promouvoir une coopération dans les domaines de la recherche et de l’enseignement entre les deux institutions, de renforcer les partenariats scientifiques, de favoriser les mobilités d’enseignants chercheurs, personnels et étudiants, ainsi que de développer les programmes d’échanges et de recherche sur une base de réciprocité et d’intérêt mutuel.

    En outre, un accord-cadre de coopération a été conclu entre l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) pour promouvoir le progrès mutuel des connaissances, de la science et du développement social et économique.

    Une lettre d’intention a également été signée entre l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’INRAE qui fait état de la volonté des deux institutions d’associer leurs efforts et expertises en vue de mettre en place un Laboratoire international associé (LIA) portant sur la valorisation de la biomasse et des déchets organiques et micro-algues pour la production d’énergie, d’aliments pour animaux et de fertilisants/biostimulants.

    Enfin, dans la poursuite de son partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), le Crédit Agricole du Maroc a signé deux conventions de crédit pour le renforcement de la durabilité et de la résilience de l’agriculture face au changement climatique en vue d’assurer une meilleure sécurité alimentaire.

  • Le Nigeria cherche à renforcer sa coopération agricole avec le Maroc

    Le Nigeria cherche à renforcer sa coopération agricole avec le Maroc

    Le ministre de l’Agriculture, Abubakar Kyari, a fait part de l’intérêt de son pays pour l’approfondissement de la coopération avec le Maroc dans le secteur agricole.

    M. Kyari a fait ces remarques lors d’une visite à Meknès, ville hôte de la 16e Exposition internationale de l’agriculture au Maroc (SIAM).

    Lors d’une déclaration à la presse en marge du SIAM, M. Kyari a souligné l’importance de la coopération entre le Maroc et le Nigeria, qualifiant les liens entre les deux pays de « longue date ».

    « Nous sommes déterminés à renforcer nos accords bilatéraux et nos protocoles de coopération », a-t-il déclaré, exprimant son admiration pour les progrès réalisés par le pays d’Afrique du Nord dans le secteur agricole.

    Le Nigeria et le Maroc se sont engagés à renforcer les relations bilatérales à tous les niveaux, y compris dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie.

    En janvier, le roi Mohammed VI a invité le président nigérian Bola Ahmed Adelkunle Tinubu à se rendre au Maroc.

    Le souverain a lancé l’invitation lors d’un appel téléphonique pour discuter du développement des relations bilatérales entre le Maroc et le Nigeria.

    Les liens entre les deux pays se sont développés et se sont considérablement améliorés suite à l’annonce du gazoduc Nigeria-Maroc en 2016.

    Le gazoduc vise à promouvoir l’intégration régionale ainsi qu’à renforcer la sécurité énergétique de l’Afrique.

    Le roi Mohammed V et les responsables nigérians n’ont cessé de souligner l’importance du projet.

    En novembre de l’année dernière, le monarque a décrit le projet comme une « initiative stratégique ».

    Le gazoduc devrait relier plusieurs pays de la région pour bénéficier des sources de gaz nigérianes.

    Il s’étendra sur 5 600 kilomètres et traversera 13 pays africains, couvrant les besoins énergétiques de 400 millions de personnes le long de la côte ouest-africaine.

  • La production africaine de café a chuté de 7 % à 1 million de tonnes en 2022/2023

    La production africaine de café a chuté de 7 % à 1 million de tonnes en 2022/2023

    Le café fait partie des principales cultures d’exportation en Afrique aux côtés du cacao, du coton, de l’anacarde ou des produits horticoles. Du côté de la production, le poids du continent africain dans l’approvisionnement global plafonne autour de 10 % depuis quelques années. 

    En Afrique, la récolte de café pour le compte de la campagne de 2022/2023 a totalisé 17,9 millions de sacs (1 sac = 60 kg), soit environ 1 million de tonnes. C’est ce qu’indique l’Organisation internationale du café (ICO) dans un rapport publié en décembre dernier.

    Ce stock traduit une baisse de 7,2 %, soit 84 000 tonnes de fèves en moins que la campagne précédente. Pour expliquer cette réduction de la production d’une année sur l’autre, l’ICO met en avant des conditions météorologiques défavorables, en l’occurrence la sécheresse qui a principalement affecté les rendements en Ouganda et en Côte d’Ivoire.

    Deuxième producteur de café sur le continent après l’Éthiopie, l’Ouganda a en effet vu sa récolte reculer de 6 % en 2022/2023 pour passer à 336 000 tonnes. Il s’agit en outre d’une deuxième année consécutive de baisse de production pour la filière ougandaise.

    La Côte d’Ivoire, leader en Afrique de l’Ouest, a quant à elle, subi la plus forte baisse sur le continent, avec une production en recul de 64,7 %, passant de 108 000 tonnes pour s’établir 36 000 tonnes. « En plus de l’impact de la sécheresse, la baisse substantielle enregistrée au sein de la nation éburnéenne, est liée à la réaction des caféiers qui ont été moins productifs après la très forte récolte de l’année précédente qui avait augmenté de 69 % », indique l’ICO.

    En ce qui concerne les prévisions pour la campagne de 2023/2024 en cours, l’organisation internationale table sur un rebond de 12,1 % à 20,1 millions de sacs, soit 1,2 million de tonnes

  • Maroc: Malgré une sécheresse sans précédent, les exportations d’avocats, de fruits rouges, d’agrumes et de légumes explosent

    Maroc: Malgré une sécheresse sans précédent, les exportations d’avocats, de fruits rouges, d’agrumes et de légumes explosent

    Les sécheresses persistantes et récurrentes, la pénurie d’eau et l’arrêt des subventions gouvernementales à l’irrigation pour les nouvelles plantations n’ont pas réussi à freiner les exportations agricoles du Maroc.

    Selon les données d’Eurostat, l’Office européen des statistiques de l’UE, de janvier à septembre de l’année dernière, les pays de l’UE ont importé des fruits et légumes frais du Maroc pour une valeur de 1,8 milliard d’euros, c’est-à-dire +6% par rapport à la même période en 2022.

    Selon une étude récente, les exportations marocaines vers la Pologne par exemple et qui concernent notamment les tomates, les myrtilles, les framboises, les mandarines, les pastèques et les avocats ont enregistré une hausse moyenne de +67% par an au cours des cinq dernières années.

    Un autre marché à fort potentiel pour la production est le Canada, où les exportations marocaines ont enregistré une croissance moyenne de +21%. Le pays d’Amérique du Nord est aujourd’hui l’un des sept principaux marchés des produits marocains avec produits phares les clémentines, es mandarines, les agrumes, les fraises et les myrtilles.

    Pour ce qui est de l’avocat, un produit hautement «aquavore» d’après les spécialistes, le Maroc battra un nouveau record d’exportation d’avocat pour la saison 2023/24. Entre juillet 2023 et janvier 2024, le royaume a franchi un cap en exportant près de 40 000 tonnes d’avocats, d’une valeur de 120 millions de dollars, établissant un nouveau record sur la période.

    Les exportateurs marocains ciblent principalement quatre pays de l’Union européenne – l’Espagne, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne –. Cela dit, les trois premiers pays européens cités réexportant de manière significative les avocats marocains. Le cinquième importateur d’avocats marocains est le Royaume-Uni, qui se situe en dehors de l’UE.