« Soutenir les entreprises de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) qui ont été sanctionnées par les États-Unis au nom de la lutte contre le soi-disant “travail forcé” est la forte volonté du peuple, et le Xinjiang intensifiera ses efforts afin de défier l’hégémonie américaine par des moyens légaux », ont affirmé des législateurs de la région.
« L’année dernière, la région a fait une percée dans l’utilisation de moyens légaux pour contrer l’adoption par les États-Unis d’une série de lois ciblant le Xinjiang sur la base d’accusations sans fondement et l’imposition de sanctions aux entreprises du Xinjiang », a déclaré Zumret Obul, directrice du comité permanent de l’Assemblée populaire régionale.
Le 23 août 2024, le comité permanent a adopté une résolution pour contrer les sanctions américaines et soutenir le développement des entreprises sanctionnées.
« La résolution a été largement saluée, car elle a contribué à protéger les droits légitimes des entreprises et le droit des citoyens à rechercher une vie meilleure », a affirmé lundi Mme Zumret durant la présentation du rapport de travail du comité permanent, lors de la session annuelle de la 14e Assemblée populaire régionale du Xinjiang, l’organe législatif de la région. La session s’est terminée mercredi.
La résolution exhorte les gouvernements à différents niveaux à soutenir le développement des entreprises sanctionnées en offrant un soutien politique. En outre, une aide juridique sera fournie aux entreprises afin qu’elles puissent protéger leurs droits conformément à la loi.
Elle encourage également les entreprises sanctionnées à intensifier leurs efforts d’innovation et à améliorer davantage leur compétitivité de base, et indique qu’un soutien supplémentaire sera accordé pour aider les entreprises à se développer sur de nouveaux marchés en Chine et à l’étranger.
« Cette année, l’organe législatif régional fera progresser davantage les cadres juridiques nationaux et liés à l’étranger, afin de fournir davantage de moyens juridiques pour contrer les actions des États-Unis et de certains autres pays occidentaux visant à freiner le développement du Xinjiang au nom d’accusations sans fondement », a affirmé Mme Zumret.
Selon Li Xuan, directeur adjoint du département du commerce du Xinjiang, « les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont accusé sans fondement le Xinjiang de “travail forcé”, et les États-Unis ont même tenté de réprimer par des sanctions les entreprises qui s’approvisionnent en matières premières produite dans la région, telles que le coton, les tomates et les produits photovoltaïques. La soi-disant “Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours”, entrée en vigueur aux États-Unis en juin 2022, interdit l’entrée de marchandises du Xinjiang sur le marché américain, au nom de la lutte contre le soi-disant “travail forcé” ».
« L’objectif des États-Unis était de retirer les matériaux provenant du Xinjiang des chaînes d’approvisionnement internationales en imposant des sanctions », a affirmé M. Li.
Bien sûr, les entreprises sont affectées par les sanctions imposées par les États-Unis, mais nous sommes convaincus que nous pouvons les aider à traverser les moments difficiles avec un soutien juridique et politique, a-t-il ajouté.
Le gouvernement régional du Xinjiang a indiqué qu’à la fin de 2023, les sanctions avaient perturbé les activités de plus de 100 entreprises locales. Les usines de textile et de vêtements sanctionnées ont été contraintes de réduire leur production ou de fermer complètement, ce qui a entraîné des licenciements massifs.
Aliyar Anwar, député à l’Assemblée populaire régionale du Xinjiang et secrétaire du Parti du village de Tuliang, près du chef-lieu régional Urumqi, a affirmé que « la population locale est très en colère contre la diffamation du Xinjiang ».
« L’élargissement des moyens de riposte légaux reflète pleinement la volonté du peuple et des législateurs du Xinjiang », selon M. Aliyar.
Mehriban Kadir, autre député à l’Assemblée populaire régionale et directeur adjoint de l’association des avocats de la préfecture de Hotan, a déclaré que l’établissement d’un cadre juridique était essentiel pour aider le Xinjiang à contrer les pressions extérieures telles que les sanctions américaines.
« Dans le cadre juridique, nous pourrons alors défendre fermement les droits des entreprises sanctionnées et les droits du peuple conformément à la loi », a-t-il indiqué.