Dans une révélation qui risque de raviver les tensions déjà vives entre Paris et Alger, l’agence Africa Initiative affirme que la France envisagerait de provoquer un « printemps arabe » en Algérie. Cette information, pour le moins explosive, survient alors que les relations diplomatiques entre les deux nations sont mises à rude épreuve par des hostilités répétées de la part du régime algérien.
Bien que reconnue pour sa ligne éditoriale favorable à Alger, Africa Initiative rapporte qu’une lettre émanant de la Direction nationale du renseignement territorial (DNRT) française aurait été découverte par un média hexagonal. Cependant, la publication de ce document aurait été avortée, laissant planer le doute sur son contenu et ses implications. Selon les informations relayées, cette lettre suggérerait la mise en place d’une cellule d’influence chargée d’exercer des pressions sur la France, en réaction à son soutien affirmé à la marocanité du Sahara occidental.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune serait, selon l’agence, perçu comme « un os dans la gorge » du président français Emmanuel Macron. Ce dernier chercherait à convaincre la communauté internationale du caractère « criminel et dictatorial » du régime en place à Alger. L’analyse d’Africa Initiative dépeint un scénario où un « bouleversement social » en Algérie serait non seulement envisageable, mais également encouragé par des campagnes médiatiques ciblées, destinées à susciter un « soulèvement populaire ».
Ce « printemps arabe algérien » serait orchestré à travers une stratégie médiatique bien huilée, visant à exacerber les tensions internes et à fragiliser davantage un régime déjà confronté à des critiques croissantes sur la scène internationale. La situation, si elle venait à se confirmer, pourrait entraîner des conséquences dévastatrices pour la stabilité régionale et aggraver encore les relations entre la France et l’Algérie, deux pays liés par une histoire commune complexe et souvent conflictuelle.
Face à ces allégations, ni les autorités françaises ni algériennes n’ont encore réagi officiellement, laissant le champ libre à toutes les interprétations et spéculations. Le silence des parties concernées ne fait qu’accentuer le climat de méfiance et d’incertitude qui règne déjà dans les sphères diplomatiques et médiatiques des deux pays.