Fermer Le Menu
    Quoi de neuf

    Le Royaume-Uni adoube l’initiative marocaine au Sahara et bouleverse la stratégie algérienne

    juin 2, 2025

    Le Maroc dévoile les ressorts financiers de sa doctrine africaine, onze ans après Abidjan

    juin 2, 2025

    Un alibi palestinien pour les dictatures arabes

    juin 2, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ARTICLES RECENTS :
    • Le Royaume-Uni adoube l’initiative marocaine au Sahara et bouleverse la stratégie algérienne
    • Le Maroc dévoile les ressorts financiers de sa doctrine africaine, onze ans après Abidjan
    • Un alibi palestinien pour les dictatures arabes
    • Niger : la bascule américaine qui menace l’équilibre régional
    • Civilisations : l’Afrique face aux velléités culturelles occidentales
    • Sénégal-Mauritanie : la souveraineté gazière en marche
    • Le Burkina Faso accuse : « L’ONU ne doit plus se taire face au parrainage du terrorisme dans le Sahel »
    • Drones américains en Côte d’Ivoire : Washington redessine sa stratégie sécuritaire en Afrique de l’Ouest
    • Notre Blog
    • Politique de confidentialité
    • Contact
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ECOPOG NEWSECOPOG NEWS
    Subscribe
    vendredi, juin 6
    • Accueil
    • Décryptage
    • Economie 
    • Défense
    • Diplomatie
    • Géopolitique
    • Culture
    • Blog
    • Contact
    ECOPOG NEWSECOPOG NEWS
    Home » L’ONU sous l’emprise de l’oligarchie mondiale

    L’ONU sous l’emprise de l’oligarchie mondiale

    Entre impotence et pouvoir des multinationales
    TellPar Telljanvier 16, 2025 Décryptage Aucun commentaire5 Minutes de Lecture
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Télégramme WhatsApp Copier Le Lien

    L’Organisation des Nations Unies (ONU), institution censée incarner les idéaux de paix, de justice et de coopération mondiale, semble aujourd’hui assiégée par une dynamique d’oligarchie mondiale qui interroge profondément son efficacité et son pouvoir d’action. Ce constat, qui a été souligné par des organisations telles qu’Oxfam, va bien au-delà de la simple critique de ce qu’un ancien président français, Jacques Chirac, qualifiait de « machin » : il révèle une organisation internationalement dévalorisée, minée par les intérêts des puissances économiques et politiques qui l’utilisent comme un simple épouvantail pour maintenir un ordre mondial profondément inégalitaire. L’incapacité de l’ONU à résoudre des crises majeures telles que la guerre en Ukraine, le génocide à Gaza ou d’autres conflits armés, notamment en Afrique, met en lumière l’asymétrie grandissante entre les discours de paix et la réalité des rapports de force.

    Oxfam, à travers ses rapports, dénonce l’omniprésence de l’oligarchie mondiale, qui exerce une influence démesurée sur les décisions internationales, notamment celles prises à l’ONU. Les chiffres sont accablants : les 1% les plus riches détiennent plus de 43% de tous les actifs financiers mondiaux, tandis que les pays du Sud global, représentant 79% de la population mondiale, ne contrôlent que 31% des richesses mondiales. Ces inégalités extrêmes ne sont pas seulement le reflet de divergences économiques : elles génèrent une dynamique de pouvoir où les décisions prises sur la scène internationale sont de plus en plus dictées par des intérêts privés et des multinationales, au détriment des nations les plus vulnérables.

    Cette concentration des richesses et des pouvoirs dans les mains de quelques-uns, qui contrôle les grandes entreprises et les ressources essentielles, exacerbe les fractures mondiales. Plus d’un tiers des 50 plus grandes entreprises mondiales ont à leur tête des milliardaires ou des actionnaires principaux issus des plus riches, et ces entreprises, dont la valeur boursière totale s’élève à 13 300 milliards de dollars, imposent leurs règles au monde entier. Cette oligarchie, souvent invisible et agissant dans l’ombre, a transformé l’ONU en une instance de représentation symbolique où les grandes puissances, notamment occidentales, usent de leur pouvoir pour empêcher tout véritable changement.

    L’ONU est alors de plus en plus perçue comme un lieu de débats stériles où les efforts multilatéraux pour résoudre des crises globales comme la crise climatique, la pauvreté et les inégalités, sont constamment contrecarrés par l’influence des ultrariches et des méga-entreprises. Ces dernières, par leur contrôle monopolistique, influencent les décisions politiques internationales, freinant les avancées essentielles pour un avenir plus équitable. L’absence d’un véritable engagement pour réformer les institutions internationales, et notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, où des puissances telles que les États-Unis, la Russie et la Chine détiennent un pouvoir de veto, permet à ces intérêts privés de continuer à dicter leur loi au détriment du reste du monde.

    Les conséquences de cette dynamique sont nombreuses. Les grandes entreprises pharmaceutiques, par exemple, ont résisté aux efforts internationaux pour détruire leurs monopoles sur les technologies des vaccins contre la COVID-19, entravant ainsi l’accès équitable aux vaccins pour les pays du Sud. De même, les créanciers privés, en particulier ceux opérant dans le secteur bancaire et les fonds spéculatifs, aggravent la crise de la dette des pays les plus pauvres, détournant les ressources publiques de ces nations des services essentiels comme l’éducation, la santé et la protection sociale pour les orienter vers le remboursement d’une dette inéquitables.

    Cette concentration des pouvoirs, où les grandes puissances, à travers leurs sociétés multinationales, se positionnent comme les véritables maîtres du monde, pose la question de l’avenir de la gouvernance mondiale. L’ONU, dans sa forme actuelle, semble incapable de contrer cette oligarchie. Pourtant, les solutions existent : un multilatéralisme véritablement fondé sur la solidarité, soutenu par une réforme en profondeur des institutions internationales, pourrait constituer une réponse. Les pays du Sud global, conscients de cette situation, ont proposé des solutions, comme la mise en place d’une convention internationale sur la fiscalité, visant à taxer plus équitablement les multinationales et les ultrariches.

    Cependant, ce changement ne pourra venir que si les dirigeants des pays du Sud, avec le soutien de la société civile, font front face aux lobbies des grandes puissances et des entreprises. Ils devront convaincre les autres acteurs mondiaux que l’avenir de l’humanité réside dans un ordre mondial où les inégalités sont réduites, où les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts et où les droits humains et la justice sociale priment sur les intérêts économiques des plus puissants.

    Ainsi, la véritable question qui se pose aujourd’hui est celle de la légitimité de l’ONU à jouer son rôle de médiateur dans un monde où l’oligarchie économique influence de plus en plus ses décisions. L’ONU, sous l’influence des grandes puissances et des multinationales, est-elle encore capable d’être ce forum d’échange et de solution aux crises mondiales ? Ou bien ne devient-elle qu’un instrument entre les mains des puissants, un « machin » sans véritable pouvoir, incapable de mettre fin aux conflits qui minent l’ordre mondial ?

    ingalités ONU Organisation des Nations Unies Oxfam Sud global
    Tell

    Continuez à lire

    Un alibi palestinien pour les dictatures arabes

    Le Burkina Faso accuse : « L’ONU ne doit plus se taire face au parrainage du terrorisme dans le Sahel »

    Un cessez-le-feu global est la clé d’une paix durable

    Le pari diplomatique du Somaliland : reconnaissance, risque et question palestinienne

    Ajouter Un Commentaire
    Laisser Une Réponse Annuler La Réponse

    Dernière Heure

    Le Royaume-Uni adoube l’initiative marocaine au Sahara et bouleverse la stratégie algérienne

    juin 2, 2025

    Niger : la bascule américaine qui menace l’équilibre régional

    juin 2, 2025

    Le Burkina Faso accuse : « L’ONU ne doit plus se taire face au parrainage du terrorisme dans le Sahel »

    mai 24, 2025

    Drones américains en Côte d’Ivoire : Washington redessine sa stratégie sécuritaire en Afrique de l’Ouest

    mai 24, 2025
    Revue de presse

    Revue de presse le 8 avril

    avril 8, 2024

    Revue de presse du 28 mars

    mars 28, 2024

    Principaux événements du monde ce 27 mars

    mars 28, 2024

    Principaux événements du monde ce 26 mars

    mars 26, 2024

    Abonnez-vous aux Actualités

    Recevez les dernières nouvelles sportives du site d'actualités sur le monde, le sport et la politique...

    Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle, où les frontières de la connaissance et de l’information s’étendent bien au-delà des limites traditionnelles d’analyse des médias classiques.

    Notre Blog apporte une contribution à cette nouvelle grille d’analyse.

    Dakar-Bamako-Abidjan-Lagos- Ndjamena- Niger- Ouagadougou- Yaoundé- Accra

    Connectez-vous avec nous: contact@ecopog.com 

    Facebook Twitter Instagram

    ECOPOG Copyright © 2021 By tasmimweb.com

    • Politique de confidentialité

    Type ci-dessus et appuyez sur Enter pour la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.