Alors que le scrutin présidentiel du 6 octobre s’annonçait jouer d’avance avec la mainmise du président-candidat sur les principales institutions, le candidat libéral emprisonné provoque la panique des autorités. Peu de Tunisiens connaissent le son de sa voix, mais beaucoup s’apprêtent à lui donner la leur. A moins de deux semaines de l’élection présidentielle, le candidat emprisonné Ayachi Zammel suscite l’intérêt. Le chef d’entreprise de 47 ans a été condamné, le 18 septembre, à vingt mois de détention pour falsification de parrainages. Une peine aggravée de six mois supplémentaires ce jeudi. Les adversaires de Kaïs Saïed envisagent pourtant de voter pour ce quasi-inconnu dans l’espoir de renverser le régime, qualifié de liberticide par de nombreuses ONG.
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