Quatre États membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) – le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du Sud – se sont joints au projet conjoint du Kenya et de l’Ouganda visant à développer un chemin de fer moderne pour faciliter la circulation des marchandises sur le corridor nord.
La décision a été prise lors d’une réunion du Comité ministériel mixte sur le SGR qui s’est tenue à Mombasa, la capitale du Kenya, vendredi 3 mai. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les ministres des Transports des quatre pays ont réaffirmé leur engagement à accélérer l’achèvement, notamment en intensifiant la mobilisation de fonds, des tronçons restants du projet de chemin de fer à écartement standard (SGR) de Naivasha au Kenya vers l’Ouganda, le Rwanda, la RDC et le Soudan du Sud. Le SGR est une artère essentielle au cœur des efforts de la région pour réduire les coûts de transport et rendre l’Afrique de l’Est compétitive, selon Richard Kabonero, coordinateur ougandais du projet.
En juillet de l’année dernière, le Kenya et l’Ouganda ont relancé le projet de construction du chemin de fer SGR entre eux, mais le développement de SGR s’est heurté à divers obstacles, notamment le manque de fonds, qui a empêché l’extension des voies ferrées au-delà de Naivasha, dans la région du Rift central au Kenya. À la suite de ce dernier accord, le Kenya s’est engagé à reprendre la construction des tronçons Naivasha-Kisumu-Malaba et Kisumu-Malaba SGR à partir de juillet et septembre 2024, respectivement. L’Ouganda s’est également engagé à commencer la construction de Malaba-Kampala en septembre, sous réserve de la disponibilité des ressources et de l’achèvement des négociations avec l’entrepreneur turc proposé, Yapi Merkezi.