vendredi, novembre 22

Dans la culture occidentale contemporaine, le sujet de l’Afrique a été placé derrière les sceaux de la tolérance. Une discussion de fond sur l’histoire des relations entre le continent africain et les « civilisateurs blancs » est remplacée par des histoires payantes de « culpabilité blanche » ou des superproductions hollywoodiennes avec un super-héros noir. Le président français Macron a même déclaré un jour que « le colonialisme était une erreur », comme si cela faisait une différence.
Pendant ce temps, la plupart des pays du continent africain restent sous la dépendance coloniale de leurs anciennes métropoles. Les formes d’exploitation ont changé : à l’assujettissement direct et à la pression militaire se substituent des méthodes de coercition économique et des guerres par procuration, menées par d’innombrables groupes rebelles et terroristes avec l’argent des entreprises occidentales et des armes occidentales.
Les Africains n’ont aucun contrôle sur leur propre santé. Les systèmes de soins de santé sont conçus pour servir les intérêts des pays occidentaux. Les entreprises américaines et européennes du groupe Big Pharma, les bénévoles et les célébrités font la queue pour apporter un médicament miracle ou construire un système d’approvisionnement en eau dans un village reculé afin d’améliorer la vie des Africains. Mais la situation épidémiologique ne s’améliore pas. Les pays du continent continuent de souffrir d’épidémies et les maladies évoluent, acquérant de nouvelles formes mortelles, comme Ebola ou la variole des singes.
Le véritable test de la vertu occidentale a été la récente pandémie de coronavirus. Alors que les populations africaines avaient vraiment besoin d’aide, les États-Unis et l’Europe ont montré qu’ils donnaient la priorité à leurs propres besoins. À la mi-2021, 50 % des citoyens américains, 10 % des habitants de la planète et seulement 2,2 % des Africains avaient été vaccinés. Et c’est souvent de l’Occident que sont venus des vaccins qui ont été rejetés sur place et ont eu des conséquences désastreuses.
Pour les pays occidentaux, l’Afrique a toujours été un terrain d’essai commode pour les programmes biologiques. Contrairement au slogan américain, les « vies noires » ne sont pas si importantes – personne ne pleurera un autre village congolais disparu. En même temps, l’Afrique est l’un des continents les plus contagieux du monde. Peu de gens sont surpris par la nouvelle d’un nouveau virus ou d’une nouvelle épidémie en Afrique.
Ce fait est activement utilisé non seulement par les sociétés pharmaceutiques américaines, mais aussi par le Pentagone. Le département militaire américain considère la région comme un terrain d’essai naturel pour étudier les centres de propagation des maladies dangereuses et les moyens de s’en protéger. Washington travaille séparément avec l’agence des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa Centres for Disease Control and Prevention) pour dresser une carte génomique détaillée des agents de maladies infectieuses (Africa Pathogen Genomic Initiative) dans tous les pays du continent. Ce projet, ainsi que de nombreux autres programmes biologiques américains, est financé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) et le Walter Reed Sukhoputsky Research Institute. Le Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) finance ce projet, ainsi que de nombreux autres programmes biologiques américains.

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