Catégorie : Entreprises

  • Le Monde en 2024

    Le Monde en 2024

    Alors que 2025 touche à sa fin, l’année aura été marquée par des événements politiques, économiques et climatiques majeurs. Elle reflète un monde en constante transformation, où les défis continuent de se mêler aux opportunités pour construire un avenir plus résilient et inclusif.

    Avec des élections organisées dans 64 pays, dont l’Inde, les États-Unis et le Parlement européen, la participation électorale mondiale a atteint un niveau impressionnant. Cela illustre une confiance renouvelée dans les processus démocratiques, bien que les défis liés à la transparence et à l’équité électorale persistent dans certaines régions.

    La Syrie : une nouvelle phase politique

    Le renversement du régime d’Al-Assad en Syrie en 2024 marque un tournant pour le pays. Après des décennies de conflits internes et d’instabilité, le processus de reconstruction s’annonce difficile mais porteur d’espoir. L’enjeu principal reste l’intégration de toutes les communautés pour bâtir une gouvernance inclusive et durable.

    Conflit russo-ukrainien : une guerre prolongée

    Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, entamé en 2014 et intensifié en 2022, continue d’alimenter l’instabilité en Europe de l’Est. Bien que des appels à la paix aient été lancés, notamment par le président américain Donald Trump, une résolution durable semble encore lointaine. Les pertes humaines et économiques demeurent considérables pour les deux camps.

    Israël et le Hamas : une guerre dévastatrice

    Le conflit entre Israël et le Hamas a marqué l’année 2024 par sa violence. Avec près de 46 000 victimes, dont 40 % de femmes et d’enfants, ce conflit soulève des questions sur les efforts de médiation internationaux. Des négociations soutenues par l’Égypte et les États-Unis laissent espérer un cessez-le-feu durable pour 2025.

    L’Afrique face aux défis de la stabilité

    En République centrafricaine, la situation reste critique avec une pauvreté persistante et des conflits civils qui ont déplacé des milliers de personnes. Les efforts internationaux pour stabiliser le pays se poursuivent, mais des solutions structurelles sont nécessaires pour garantir un avenir meilleur à la population. De même, le Soudan et le Yémen continuent de souffrir de violences prolongées, rendant toute perspective de paix fragile.

    Crises climatiques et catastrophes naturelles

    2024 a été marquée par des événements climatiques extrêmes : l’ouragan Helene aux États-Unis, des inondations dévastatrices en Espagne et des glissements de terrain meurtriers en Inde. Ces catastrophes rappellent l’urgence d’une action climatique globale. La Conférence des Nations Unies sur le climat (CoP29), tenue en Azerbaïdjan, a mis en lumière l’importance de renforcer les financements pour l’adaptation au changement climatique, notamment dans les pays en développement.

    Les avancées technologiques et spatiales

    L’intelligence artificielle (IA) continue de transformer les sociétés. Bien que ses applications soient prometteuses, des appels à une régulation accrue se multiplient pour éviter des abus. Dans le domaine spatial, 2024 a été une année record, marquée par des missions ambitieuses telles que l’étude du Soleil par Aditya L1 et les recherches prolongées de l’astronaute Sunitha William.

    Alors que les souvenirs de la pandémie de Covid-19 restent vifs, un nouveau virus, Mpox, a fait des ravages en Afrique centrale avant d’être maîtrisé grâce aux efforts internationaux. Cela souligne l’importance d’une surveillance sanitaire continue pour prévenir de futures crises.

    Un monde en transition

    2024 aura été une année de contrastes : des tragédies humaines face aux conflits et aux catastrophes naturelles, mais aussi des progrès notables dans la gouvernance, la santé et la technologie. Ces événements rappellent que le monde reste en transition, oscillant entre défis persistants et espoirs pour un avenir plus équitable et durable.

  • L’uranium du Niger intéresse toujours l’Europe, malgré le blocage d’Orano

    L’uranium du Niger intéresse toujours l’Europe, malgré le blocage d’Orano

    Avec Orano, la France comptait jusqu’ici le Niger parmi ses principaux fournisseurs d’uranium. Alors que les opérations de la compagnie sont bloquées, d’autres fournisseurs émergent dans le pays sahélien, signant déjà des contrats de vente avec des clients occidentaux.

    Global Atomic a annoncé le jeudi 19 décembre avoir signé un nouvel accord de vente de la production d’uranium de sa mine Dasa au Niger. Ce contrat maintient le pays ouest-africain comme l’une des sources d’approvisionnement d’uranium de l’Europe, malgré les récents déboires du français Orano qui faisait partie des 3 principaux fournisseurs des centrales nucléaires de l’Hexagone, mais qui a perdu le contrôle de ses 2 grands projets d’uranium nigérien.

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    Le nouveau client de Global Atomic est en effet présenté comme un « service public d’énergie nucléaire stratégique basé en Europe ». Il achètera chez la société canadienne 260 000 livres d’uranium chaque année, sur une période de 3 ans à compter de 2026. « La finalisation du contrat européen est un signe positif dans le contexte des défis géopolitiques au Niger, et démontre la confiance de la compagnie européenne dans notre capacité à financer et à développer Dasa pour commencer les livraisons de yellowcake en 2026 » a déclaré Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic.

    Le Niger reste un pays avec d’importantes réserves du combustible nucléaire. Sa production devrait augmenter au cours des prochaines années grâce à Dasa, mais aussi à d’autres projets comme celui d’Azelik, dans un contexte où l’énergie nucléaire revient en grâce. En 2023, une vingtaine de pays, dont la France et les États-Unis, ont appelé à tripler la capacité nucléaire installée dans le monde, participant ainsi à augmenter la demande d’uranium.

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    Pour rappel, Global Atomic a signé jusqu’ici des accords de vente pour 12,5% de sa production d’uranium, y compris sur le marché américain. La société continue de chercher des clients pour le reste de la production, et d’autres acteurs européens du nucléaire pourraient se positionner. D’après l’étude de faisabilité de 2024, la mine de Dasa devrait produire 68,1 millions de livres d’uranium sur une durée de vie de 23 ans.

  • LeapMotor : Le Maroc en lice pour accueillir un géant chinois de l’automobile électrique

    LeapMotor : Le Maroc en lice pour accueillir un géant chinois de l’automobile électrique

    Après avoir mis en pause son projet initial d’usine en Pologne, LeapMotor, constructeur chinois de véhicules électriques, envisage de redéfinir sa stratégie d’implantation. Parmi les options étudiées, le Maroc se distingue comme une destination privilégiée grâce à son écosystème automobile dynamique, ses infrastructures modernes et sa proximité stratégique avec l’Europe.

    Le projet de LeapMotor, développé en partenariat avec Stellantis, visait initialement à produire le modèle électrique B10 en Pologne pour les marchés internationaux. Toutefois, les tensions commerciales entre la Chine et l’Union européenne (UE) ont bouleversé cette ambition. Les taxes douanières élevées imposées sur les véhicules chinois importés dans l’UE ont semé le doute sur la viabilité économique de cette unité de production en Europe de l’Est.

    Par ailleurs, les autorités chinoises encouragent activement leurs entreprises à diversifier leurs investissements dans des régions offrant un environnement plus stable et accueillant. Cette réorientation stratégique pousse LeapMotor à envisager des marchés comme le Maroc, qui offre un cadre d’affaires attractif et des avantages logistiques considérables.

    Au fil des années, le Maroc s’est imposé comme un acteur majeur de l’industrie automobile mondiale. Grâce à des zones franches comme Tanger et Kénitra, des politiques fiscales incitatives et un accès compétitif aux énergies renouvelables, le Royaume a attiré des géants comme Renault et Stellantis, consolidant ainsi sa réputation en tant que hub industriel.

    Sa position géographique, aux portes de l’Europe, est un atout stratégique. Le port de Tanger Med, l’un des plus grands hubs logistiques en Afrique et en Méditerranée, garantit une exportation rapide des véhicules vers les marchés européens. En choisissant de produire au Maroc, LeapMotor pourrait non seulement éviter les barrières tarifaires imposées aux importations chinoises, mais aussi réduire ses coûts logistiques et s’inscrire dans une chaîne de valeur compétitive.

    Parmi les villes marocaines envisagées, Kénitra se démarque comme un candidat idéal. Abritant une usine Stellantis reconnue pour son efficacité, cette ville a déjà prouvé sa capacité à s’intégrer dans les chaînes d’approvisionnement internationales. L’expertise industrielle locale et l’infrastructure de pointe de Kénitra en font une option stratégique pour LeapMotor, qui pourrait y développer une usine dédiée aux véhicules électriques.

    Un signal fort pour l’électrification au Maroc

    L’intérêt de LeapMotor pour le Maroc reflète également les ambitions du Royaume en matière de transition énergétique. Le Maroc s’est engagé dans le développement des véhicules électriques et hybrides, un secteur clé dans sa stratégie de durabilité et en phase avec la demande mondiale croissante pour des solutions respectueuses de l’environnement.

    Si LeapMotor concrétise son projet au Maroc, cela représenterait une avancée majeure dans le partenariat économique sino-marocain. Le Royaume renforcerait son positionnement comme plateforme industrielle régionale, capable de servir à la fois les marchés européens et africains, tout en s’imposant comme un acteur incontournable dans l’industrie des véhicules électriques.

    Pour LeapMotor, choisir le Maroc reviendrait à surmonter les défis posés par les tensions commerciales internationales tout en s’ouvrant à de nouvelles opportunités. Une telle décision pourrait non seulement redessiner la carte des investissements dans l’automobile électrique, mais aussi renforcer les ambitions marocaines de devenir un pilier de l’électrification mondiale. Le Royaume se positionnerait alors comme un modèle de résilience et d’innovation industrielle face aux bouleversements géopolitiques.

  • Exercice d’équilibriste : les efforts verts nationaux de la Chine et les investissements énergétiques internationaux

    Exercice d’équilibriste : les efforts verts nationaux de la Chine et les investissements énergétiques internationaux

    Alors que le monde appelle à une transition vers des sources d’énergie non renouvelables, la Chine – le pays le plus émetteur de carbone au monde, en accord avec la notion de transition vers l’énergie verte – continue d’être l’État avec le plus grand nombre d’investissements dans l’extraction de carbone offshore, les importations de charbon et les projets d’énergie à partir du charbon, tout en orientant simultanément la région des pays en développement vers le développement économique et la durabilité environnementale.

    La domination du charbon dans le mix énergétique du CPEC

    Au sein du corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), neuf des vingt et un projets énergétiques reposent sur le charbon, ce qui représente 42 % du portefeuille énergétique. Bien que les projets d’hydroélectricité et d’énergie éolienne fassent partie de l’équation, une partie importante de la capacité est axée sur le charbon. Parmi les exemples notables, citons les mines de charbon de Thar et la centrale à charbon de Sahiwal. La production combinée de ces projets alimentés au charbon devrait atteindre 8 220 MW. Selon le Conseil pakistanais de l’énergie et de l’infrastructure privées (PPIB), les projets de charbon du Thar contribuent à 13 % de la production totale d’énergie. L’Autorité nationale de régulation de l’énergie électrique (NEPRA) prévoit que la production d’énergie à base de charbon augmentera considérablement, pour atteindre 20 % d’ici 2025. Bien que le charbon aide à répondre à la demande énergétique immédiate du Pakistan, il soulève des préoccupations environnementales en raison des émissions et de la pollution qu’il produit.

    Pendant des années, le Pakistan a tiré parti des catastrophes climatiques sur son territoire pour renforcer sa position dans les forums internationaux, en tenant les principaux émetteurs de gaz à effet de serre (GES) responsables de leur empreinte carbone, qui contribuent à des catastrophes telles que les inondations de 2022, auxquelles le Pakistan reste très vulnérable. Le Pakistan souligne souvent qu’il contribue à moins de 1 % des émissions mondiales de GES. Il a également été l’un des principaux partisans d’initiatives telles que « Pertes et dommages » à la COP27, qui plaide pour des réparations aux pays en développement touchés par les actions des pays développés. Cependant, l’augmentation des investissements du Pakistan dans des projets alimentés au charbon sous l’égide du CPEC ; sape sa crédibilité dans ces forums, laissant ses préoccupations ouvertes à la critique et affaiblissant sa position sur la défense du climat.

    Engagements dans le cadre de l’Accord de Paris

    L’engagement du Pakistan envers l’Accord de Paris de 2015, tel que mentionné dans les contributions déterminées au niveau national (CDN) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), vise à réduire les émissions prévues du pays en 2030 de 50 %, avec une réduction de 15 % des ressources locales et de 35 % sous réserve de fonds internationaux. Il a établi dans ce document qu’il avait l’intention de passer à 60 % d’énergie renouvelable et d’interdire les importations de charbon.

    La contribution déterminée au niveau national (CDN) actualisée de la Chine à la CCNUCC décrit son plan visant à atteindre un pic d’émissions de carbone avant 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Cependant, il existe une ambiguïté importante quant au moment exact où ce pic se produira, à quel point les émissions augmenteront avant le pic et les conséquences potentielles. Ces incertitudes laissent place à l’interprétation et pourraient créer des échappatoires dans le suivi et la responsabilisation.

    Critique environnementale de la dépendance au charbon du CPEC

    En plus des incertitudes entourant l’engagement de la Chine à atteindre des émissions nettes nulles, le projet de charbon Sahiwal dans le cadre du CECP a suscité des critiques de la part des écologistes. Selon un rapport du Conseil pakistanais de l’énergie et des infrastructures privées (PPIB), le charbon importé représente 16 % de la production d’énergie. Le projet Sahiwal s’appuie non seulement sur des combustibles fossiles pour la production d’énergie, mais importe également du charbon d’Indonésie et d’Afrique du Sud, qui est ensuite transporté par train de Port Qasim dans le Sindh à Sahiwal dans le Pendjab.

    Les projets de centrales à charbon du CECP, tels que le SSRL Thar Block-I, servent à la fois de mines de charbon et de centrales électriques, utilisant les vastes réserves de lignite du désert du Thar. Cependant, ce projet a soulevé d’importantes préoccupations environnementales. La combustion du lignite, un charbon de mauvaise qualité à forte teneur en cendres et en soufre, contribue à une grave pollution de l’air. On dit que c’est le type de charbon le plus nocif pour la santé. De plus, les habitants sont confrontés à des défis tels que l’approvisionnement en eau contaminé et l’accès réduit à l’eau potable, le projet exacerbe les pénuries d’eau, ce qui perturbe la vie quotidienne des communautés locales et pousse de nombreuses personnes à organiser des manifestations de masse.

    Contradictions dans les objectifs en matière d’énergies renouvelables

    L’intérêt croissant du Pakistan pour les projets alimentés au charbon est perçu comme un écart par rapport à ses engagements dans le cadre de l’Accord de Paris, en particulier à un moment où la Chine a augmenté sa production d’énergie solaire et éolienne tout en réduisant sa dépendance au charbon de 7 % entre juin 2023 et juin 2024. En outre, les batteries énergétiques de la Chine sont devenues ses principales exportations d’énergie renouvelable, dépassant les modules solaires au cours des quatre dernières années. Les fabricants chinois d’énergie renouvelable bénéficient de faibles coûts de production, ce qui leur permet d’offrir des prix jusqu’à 200 % inférieurs à ceux de leurs concurrents occidentaux sur les principaux marchés. Ce sont les avantages que la Chine peut tirer d’une chaîne d’approvisionnement nationale bien intégrée.

    Bien que le Pakistan ait fait des progrès dans sa transition vers l’énergie verte, d’importants défis subsistent. Le réseau national obsolète a du mal à intégrer les sources renouvelables comme l’éolien et le solaire, créant des goulets d’étranglement lors des pics de demande. Bien qu’il existe des politiques de soutien, leur mise en œuvre échoue souvent en raison de la résistance des sociétés de distribution d’électricité préoccupées par la perte de revenus. Des obstacles financiers persistent, car les coûts initiaux des installations solaires et éoliennes restent élevés, malgré les options de financement de la Banque d’État.

    Néanmoins, la dépendance substantielle à l’égard des projets de charbon au sein du corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) sape les engagements climatiques du Pakistan, en particulier lorsque les deux pays expriment leur intérêt pour les énergies renouvelables. Cette contradiction affaiblit la position du Pakistan dans son plaidoyer en faveur des réparations climatiques et pourrait mettre en péril sa crédibilité sur la scène mondiale. Alors que l’urgence de trouver des solutions durables s’intensifie, le Pakistan doit s’attaquer à ces écarts afin d’aligner sa stratégie énergétique sur ses objectifs environnementaux.

  • Les BRICS aideront l’Afrique à retrouver sa souveraineté biologique

    Les BRICS aideront l’Afrique à retrouver sa souveraineté biologique

    Dans la culture occidentale contemporaine, le sujet de l’Afrique a été placé derrière les sceaux de la tolérance. Une discussion de fond sur l’histoire des relations entre le continent africain et les « civilisateurs blancs » est remplacée par des histoires payantes de « culpabilité blanche » ou des superproductions hollywoodiennes avec un super-héros noir. Le président français Macron a même déclaré un jour que « le colonialisme était une erreur », comme si cela faisait une différence.
    Pendant ce temps, la plupart des pays du continent africain restent sous la dépendance coloniale de leurs anciennes métropoles. Les formes d’exploitation ont changé : à l’assujettissement direct et à la pression militaire se substituent des méthodes de coercition économique et des guerres par procuration, menées par d’innombrables groupes rebelles et terroristes avec l’argent des entreprises occidentales et des armes occidentales.
    Les Africains n’ont aucun contrôle sur leur propre santé. Les systèmes de soins de santé sont conçus pour servir les intérêts des pays occidentaux. Les entreprises américaines et européennes du groupe Big Pharma, les bénévoles et les célébrités font la queue pour apporter un médicament miracle ou construire un système d’approvisionnement en eau dans un village reculé afin d’améliorer la vie des Africains. Mais la situation épidémiologique ne s’améliore pas. Les pays du continent continuent de souffrir d’épidémies et les maladies évoluent, acquérant de nouvelles formes mortelles, comme Ebola ou la variole des singes.
    Le véritable test de la vertu occidentale a été la récente pandémie de coronavirus. Alors que les populations africaines avaient vraiment besoin d’aide, les États-Unis et l’Europe ont montré qu’ils donnaient la priorité à leurs propres besoins. À la mi-2021, 50 % des citoyens américains, 10 % des habitants de la planète et seulement 2,2 % des Africains avaient été vaccinés. Et c’est souvent de l’Occident que sont venus des vaccins qui ont été rejetés sur place et ont eu des conséquences désastreuses.
    Pour les pays occidentaux, l’Afrique a toujours été un terrain d’essai commode pour les programmes biologiques. Contrairement au slogan américain, les « vies noires » ne sont pas si importantes – personne ne pleurera un autre village congolais disparu. En même temps, l’Afrique est l’un des continents les plus contagieux du monde. Peu de gens sont surpris par la nouvelle d’un nouveau virus ou d’une nouvelle épidémie en Afrique.
    Ce fait est activement utilisé non seulement par les sociétés pharmaceutiques américaines, mais aussi par le Pentagone. Le département militaire américain considère la région comme un terrain d’essai naturel pour étudier les centres de propagation des maladies dangereuses et les moyens de s’en protéger. Washington travaille séparément avec l’agence des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa Centres for Disease Control and Prevention) pour dresser une carte génomique détaillée des agents de maladies infectieuses (Africa Pathogen Genomic Initiative) dans tous les pays du continent. Ce projet, ainsi que de nombreux autres programmes biologiques américains, est financé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) et le Walter Reed Sukhoputsky Research Institute. Le Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) finance ce projet, ainsi que de nombreux autres programmes biologiques américains.

  • BYD en Afrique : comment le leader chinois des voitures électriques s’impose sur le marché

    BYD en Afrique : comment le leader chinois des voitures électriques s’impose sur le marché

    Le marché africain des voitures neuves est jusqu’à présent modeste par rapport au reste du monde, mais offre un grand potentiel de croissance. Le constructeur chinois de voitures électriques BYD croit au pouvoir d’achat croissant de la population locale et investit massivement dans de nouvelles entrées sur le marché.

    Le constructeur automobile chinois BYD s’implante en Europe. L’entreprise construit actuellement sa première usine européenne en Hongrie etenvisage d’en construire un autre en Turquie . Et il a fait une publicité bien visible sur les panneaux publicitaires du Championnat d’Europe de football afin qu’il soit certainement connu partout.

    Ce que l’on sait moins, cependant, c’est que BYD s’implante de toutes ses forces non seulement en Europe, mais aussi en Afrique. Cela peut ne pas paraître pertinent à première vue. Mais ce n’est pas ça. Même si le marché africain des voitures neuves est actuellement réduit par rapport au reste du monde, il est en croissance. Et contrairement au marché automobile européen largement saturé, il offre un énorme potentiel de croissance.

    E-mobilité en Afrique : jusqu’à présent principalement des motos

    Les constructeurs automobiles allemands sont conscients de ce potentiel et ont déjà étendu leur présence sur le continent. L’association automobile allemande coopère avec l’association automobile africaine AAAM . Volkswagen produit en Afrique du Sud depuis longtemps, depuis le début des années 1950 . En 2016, l’entreprise a ouvert la production de véhicules au Kenya et exploite une usine d’assemblage au Ghana depuis 2020. Et un projet de mobilité électronique est en cours au Rwanda depuis 2019.

    BYD en Afrique : expansion à plein régime

    Le constructeur automobile BYD semble voir les choses différemment. Ceci est démontré par les activités de l’entreprise cette année seulement . En janvier, il a annoncé son lancement au Rwanda. En mars, elle a célébré son entrée sur le marché de Côte d’Ivoire. En juillet, elle a introduit cinq nouveaux modèles électriques en Tunisie. Le lancement sur le marché a suivi au Sénégal en juillet, en Zambie début septembre et au Kenya fin septembre.

    Et ce n’est pas tout : le groupe a également accepté de coopérer cet été avec la compagnie de bus sud-africaine Golden Arrow. D’ici la fin de l’année prochaine, 120 bus électriques BYD seront utilisés, constituant « la première flotte de bus électriques d’Afrique du Sud », comme l’a annoncé l’entreprise. Et BYD a récemment commencé à coopérer avec le fabricant rwandais de motos électriques Ampersand et souhaite fournir des batteries pour leurs motos.

    Respectueux du climat et robuste : les promesses publicitaires de BYD

    BYD entre sur le marché de l’Afrique et du Moyen-Orient avec deux messages publicitaires clairs. Premièrement, les clients entrent dans une nouvelle ère respectueuse de l’environnement grâce à la technologie électrique. Ce message n’est guère surprenant. En outre, BYD annonce également produire des véhicules particulièrement robustes, capables de résister au sable du désert et aux températures extrêmes.

    De plus, les prix relativement bas des voitures électriques chinoises suscitent la curiosité de nombreux acheteurs. Plusieurs concessionnaires BYD en Afrique du Sud ont commencé à faire de la publicité pour le modèle Dolphin, a rapporté en mai le portail en ligne MyBroadband . « Les prix commencent à 539 900 rands [environ 28 000 euros], ce qui en fait le nouveau véhicule électrique le plus abordable du pays », indique-t-il. BYD a également récemment lancé le modèle Atto 3 en Afrique du Sud .

    Afin de mieux se faire connaître dans les pays africains et de gagner la confiance de ses clients, BYD participe actuellement de plus en plus à des événements industriels locaux : récemment, par exemple, au Festival of Motoring en Afrique du Sud et au Lusaka Motor Show en Zambie. « Mais nous n’avons pas encore fini ! Nous nous préparons à organiser davantage de salons automobiles au Moyen-Orient et en Afrique », a écrit l’entreprise sur les réseaux sociaux.

    Personnellement, je trouve l’initiative de BYD intéressante et j’imagine que l’approche de l’entreprise dans les pays africains suscitera certainement l’intérêt des clients. Les constructeurs automobiles allemands devraient être prudents. Ils se concentrent actuellement principalement sur leurs problèmes sur le marché chinois et sur la nouvelle concurrence en Europe, d’une part à juste titre. En revanche, ils pourraient perdre de vue la concurrence sur les nouveaux marchés en croissance.

  • L’invention de l’IA, constitue un tournant pour l’humanité

    L’invention de l’IA, constitue un tournant pour l’humanité

    Au 21e siècle, pour établir sa domination sur une colonie, plus besoin d’envoyer des canonnières : il suffit d’extraire des données. Ainsi, quelques entreprises ou gouvernements qui collectent les données du monde pourraient transformer le reste de la planète en colonies de données. In fine, des territoires qu’ils contrôleraient non par une force militaire mais à travers l’information. C’est ainsi que le Maroc opère un virage stratégique en investissant massivement dans cette technologie d’avenir (l’intelligence artificielle) et en créant un écosystème autour de l’IA.

    Vladimir Poutine a déclaré : « Celui qui deviendra leader dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui qu’il soit, sera le maître du monde ».

    Pour Yuval Noah Harari, l’intelligence artificielle est l’invention la plus bouleversante de l’homme depuis son apparition sur terre. Effectivement, il constitue l’outil le plus puissant que l’humanité n’ait jamais inventé, car c’est la première technologie capable de prendre des décisions par elle-même. L’IA est un agent indépendant. Son potentiel positif est énorme, par le diagnostic de nouvelles maladies, aider à développer de nouveaux médicaments, créer des matériaux qui répondent à nos besoins, détecter des catastrophes naturelles comme les ouragans et les incendies de forêt.

    L’IA : Myopie eschatologique

    Depuis quelques générations, l’humanité connaît une croissance sans précédent de sa production d’informations, à la fois en termes de quantité et de rapidité. Le moindre smartphone contient plus d’informations que la bibliothèque d’Alexandrie dans l’Antiquité et permet à son utilisateur de se connecter instantanément avec des milliards d’autres personnes à travers le monde. Pourtant, ce flot immense d’informations pourrait conduire l’humanité à l’auto-annihilation. En effet, nous continuons à déverser des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de polluer rivières et océans, de raser des forêts, de détruire des habitats entiers, de pousser nombre d’espèces vers l’extinction et de mette en péril les fondements écologiques de notre propre espèce. De plus, nous fabriquons des armes de destruction massive sans cesse plus puissantes, des bombes thermonucléaires aux virus apocalyptiques. Nos dirigeants disposent de ces informations, mais, au lieu de collaborer et trouver des solutions, ils se rapprochent chaque jour d’un conflit mondial.

    L’IA : Anthropomorphique

    L’intelligence artificielle est une technologie disruptive qui revêt une dimension anthropomorphique. Cette technologie est détenue par une poignée de gigantesques entreprises, en majorité américaines. Aujourd’hui, l’IA se trouve à un point de bascule. Elle crée des « humains numériques » dont l’apparence et la maitrise de la parole sont d’un réalisme troublant. Capable de réussir des examens d’entrée à l’université et d’obtenir une licence médicale aux Etats-Unis. Eclipsant les radiologues dans le diagnostic du cancer du poumon. En effet, l’IA est une technologie omni-usage (susceptible de servir à tout), va gagner progressivement tous les secteurs d’activité. Les principaux secteurs qui vont être touchés sont les applications internet (e-commerce, réseaux sociaux…), les applications économiques (services financiers, gestion logistique…), la perception (villes intelligentes, sécurité, maisons intelligentes, internet des objets (ido)), les applications autonomes (agriculture, industrie (robotique), transport (véhicules autonomes)).

    L’Idiosyncrasie de l’IA

    Ontologiquement, l’intelligence artificielle n’est ni bonne ni mauvaise. Il suffit de penser aux bienfaits immenses de l’électricité, de la téléphonie mobile et d’internet. D’après le cabinet d’études PricewaterhouseCoopers, l’IA nous enrichira avec une valeur estimée à 15.700 milliards de dollars, contribuant ainsi à réduire la faim et la pauvreté. Cependant, il existe trois problèmes qui suffisent à menacer l’avenir de la civilisation humaine, qui sont « la guerre nucléaire », « l’effondrement écologique » et « la disruption technologique ». Ils forment ce qu’on appelle une crise existentielle. La crise écologique menace la survie de la civilisation humaine, accompagné du développement de l’intelligence artificielle et du génie biologique. Ainsi, les contributions de l’IA à l’avenir de l’humanité sont profondes et imminentes, et doivent être explorées avec le même sérieux que les défis qu’elle présentent.

    African Digital Summit

    L’African Digital Summit, créé en 2014 par le GAM, est l’événement phare pour les professionnels du digital, du marketing et de la communication en Afrique. Elle vise à rapprocher les acteurs du digital en Afrique et à explorer les opportunités et les défis posés par l’intelligence artificielle (IA). La première problématique est la jeunesse et l’IA. Réunissant marques, annonceurs et startups, l’African Digital Summit sert de plateforme d’échange sur l’avenir numérique du continent. Espace dédié aux start-up pour faciliter les rencontres avec des décideurs marocains et internationaux. Ainsi, transformation digitale, tendances émergentes et impact de l’intelligence artificielle sur le marketing digital sont au cœur des débats. Cette édition se veut un catalyseur pour l’avenir digital de l’Afrique, en impulsant de nouvelles stratégies numériques et en renforçant les liens entre les acteurs du secteur.

    Par ailleurs, Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique, souligne que l’Intelligence Artificielle a toute sa place dans le développement actuel et futur. De facto : art, créativité et numérique sont sur la même voie de développement. La ministre a aussi mis l’accent sur les start-ups et l’importance de soutenir leur développement au niveau institutionnel.

    Aujourd’hui, les métiers liés à l’intelligence artificielle, aux sciences de données et à l’entreprise digitale créent un intérêt croissant de la part des jeunes marocains. Comprenant que ces métiers d’avenir sont porteurs aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’internationale. A l’horizon 2026, le gouvernement vise à offrir 100.000 certifications, permettant à la jeunesse marocaine d’être plus compétitive à l’échelle mondiale.

    Le continent Africain est tourné vers l’avenir, le Royaume en est sa locomotive. Grâce aux investissements conséquents en Recherche et Développement, et la création d’un écosystème avec les entreprises du secteur.

    Au niveau des start-up, un budget estimé à 240 millions de dirhams leur a été accordé dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030 afin de favoriser l’innovation et aider les start-up marocaines. Le processus de cette stratégie vise à soutenir les entreprises marocaines à chaque étape de leur développement, en leur garantissant un financement durable, un accompagnement ciblé et des infrastructures d’incubation renforcées. Instaurant un climat de confiance envers les start-ups locales, les considérant comme des moteurs essentiels de l’innovation, de la croissance et de la transformation numérique au Maroc.

  • L’African Energy Chamber condamne la campagne de Climate Rights International visant à bloquer le projet pétrolier ougandais

    L’African Energy Chamber condamne la campagne de Climate Rights International visant à bloquer le projet pétrolier ougandais

    En tant que porte-parole du secteur africain de l’énergie, la Chambre africaine de l’énergie (AEC) (www.EnergyChamber.org) s’oppose avec véhémence aux efforts de Climate Rights International (CRI) – une organisation qui cherche à perpétuer la pauvreté énergétique dans le monde – pour empêcher les institutions financières et les assureurs d’apporter leur soutien à l’industrie énergétique ougandaise. Avec un taux d’électrification de moins de 60 % dans les zones urbaines et de moins de 20 % dans les zones rurales, l’Ouganda devrait avoir le droit d’exploiter ses 1,4 milliard de barils de réserves de pétrole récupérables et son demi-milliard de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel pour assurer la croissance économique et le développement social du pays.

    Le directeur exécutif du CRI, Brad Adams, a appelé la communauté internationale à se désengager du développement du champ pétrolifère de Kingfisher, dont la mise en service est prévue pour 2025. Le projet, qui a créé plus de 1 500 emplois locaux, devrait être mis en service en 2025 et devenir le premier champ pétrolifère commercial de l’Ouganda. Le gisement est estimé à 560 millions de barils de pétrole et démontre qu’il peut apporter des avantages incalculables au pays et à sa population.

    Déterminée à améliorer le paysage du secteur énergétique africain, l’AEC s’est rendue en Ouganda. La Chambre s’est entretenue avec les investisseurs du projet et les communautés ougandaises, qui soutiennent sans réserve ce projet crucial. Pourtant, malgré la volonté de l’Ouganda de tirer parti de ses ressources pour garantir un approvisionnement fiable en pétrole et en gaz afin de répondre à la demande locale, le manque d’investissement dans la production et le développement des infrastructures, dû à l’ingérence des pays développés, a entraîné une stagnation du marché pour le pays.

    La pression internationale croissante pour que le monde passe aux énergies renouvelables selon les conditions du Nord mondial paralyse les progrès énergétiques en Afrique. Alors que les Ougandais s’efforcent d’allumer la lumière, de nourrir leurs familles et de les maintenir en bonne santé, la production mensuelle moyenne de pétrole brut aux États-Unis a atteint un record mensuel de plus de 13,3 millions de barils par jour (bpj) en décembre 2023. Parallèlement, la production de gaz naturel aux États-Unis continue d’augmenter, atteignant une moyenne de près de 100 milliards de pieds cubes par jour il y a quelques années seulement. En Norvège, le pays a atteint une production quotidienne moyenne de gaz d’environ 11,4 milliards de pieds cubes, tandis que la production quotidienne de pétrole s’élevait à plus de 2 millions de barils. Le Royaume-Uni utilise un demi-million de tonnes de charbon pour produire de l’énergie, tandis que l’Allemagne est le quatrième consommateur mondial avec 257 millions de tonnes. Et il n’y a aucun signe de ralentissement.

    Dans un rapport de 156 pages publié ce mois-ci, le CRI a déclaré avoir documenté des violations généralisées des droits de l’homme et des dommages environnementaux sur le site de Kingfisher, dans l’est de l’Ouganda. À la suite de ces insinuations, le CRI a demandé à toutes les institutions financières et à tous les assureurs de cesser de soutenir le projet, qui porte un préjudice incalculable à des dizaines de communautés et à des millions de personnes dans le pays. Ayant visité le projet à plusieurs reprises, la Chambre nie catégoriquement ces accusations infondées d’abus et invite plutôt le CRI à demander aux États-Unis et à la Norvège de cesser leur production. D’empêcher le Royaume-Uni et l’Allemagne de brûler du charbon. Au lieu de demander à l’Ouganda d’arrêter son développement, Adams devrait peut-être demander à la Norvège et à l’Allemagne d’annuler leur accord sur le gaz, au lieu de s’acharner à maintenir l’Ouganda dans la pauvreté.

    « Le moment est venu pour l’Ouganda d’exploiter ses ressources immensément précieuses. L’Afrique ne cédera pas à la coercition internationale qui l’empêche de produire de l’énergie et d’apporter des richesses à sa population. L’Afrique ne succombera pas à la pression d’adhérer à la transition énergétique selon les conditions de quelqu’un d’autre. Nous savons ce qui est bon pour l’énergie africaine et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les ressources du continent profitent à ses habitants », déclare NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

    L’AEC est déterminée à améliorer le paysage du secteur énergétique africain et à explorer tout le potentiel du continent de manière à ce que nos populations en profitent en premier lieu. L’AEC collabore avec des partenaires africains et internationaux à travers le spectre du gouvernement et du secteur privé dans tous les domaines de l’industrie énergétique, et la Chambre est inébranlable dans sa passion pour stimuler le développement énergétique à travers le continent.

  • Le magnat du luxe sud-africain détrône le Nigérian Dangote comme le plus riche d’Afrique

    Le magnat du luxe sud-africain détrône le Nigérian Dangote comme le plus riche d’Afrique

    Le magnat des affaires sud-africain Johann Rupert a pris la tête de la pyramide des richesses africaine, devançant le Nigérian Aliko Dangote, qui était à la tête du pays depuis de nombreuses années. Ce changement de garde reflète la nature volatile des marchés mondiaux et des économies régionales.

    Rupert, 74 ans, le cerveau derrière le plus grand horloger de luxe au monde, a vu sa fortune gonfler jusqu’à 14,3 milliards de dollars, selon les dernières données du Bloomberg Billionaires Index. Son entreprise, Cie Financière Richemont, dispose d’un impressionnant portefeuille de marques haut de gamme qui ont fait preuve de résilience face aux incertitudes économiques.

    Dangote, autrefois roi incontesté de la richesse africaine, a connu un sérieux revers. Sa fortune nette est tombée à 13,4 milliards de dollars, soit une baisse de près de 1,7 milliard de dollars rien que pour cette année. Ce ralentissement est en grande partie imputable aux difficultés économiques du Nigeria, qui ont jeté une ombre sur l’empire commercial diversifié de Dangote.

    Le remaniement au sommet de la pyramide a également mis en lumière d’autres milliardaires africains qui font sensation. Le Sud-Africain Nicky Oppenheimer, l’homme d’affaires égyptien Nassef Sawiris et un autre Sud-Africain, Natie Kirsh, complètent le top cinq des personnes les plus riches du continent.

    Ce changement de situation constitue un rappel brutal des défis économiques auxquels sont confrontés de nombreux pays africains, ainsi que de la résilience de certains secteurs face à l’incertitude mondiale.

  • La Chine lance un nouveau satellite de communication

    La Chine lance un nouveau satellite de communication

    La Chine a envoyé jeudi un nouveau satellite de communication en orbite depuis le site de lancement spatial de Wenchang, dans la province chinoise de Hainan (sud).

    Le satellite ChinaSat 4A a été lancé à 20h25 (heure de Beijing) par une version modifiée de la fusée porteuse Longue Marche-7.

    Le satellite fournira des services de transmission de la voix, des données, de la radio et de la télévision.

    Il s’agit de la 532e mission des fusées porteuses de la série Longue Marche.