jeudi, novembre 21

Le Chili a annoncé son plein soutien, tout comme de nombreux pays, à l’action de l’Afrique du Sud qui a déposé une plainte contre le régime sioniste auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ), l’accusant d’avoir commis le génocide dans la bande de Gaza.

Le président chilien, Gabriel Boric, a annoncé le soutien de son pays à une affaire de génocide contre Israël, exprimant sa profonde préoccupation face à la « situation humanitaire catastrophique » à Gaza, en particulier contre les femmes et les enfants.

« Le Chili s’apprête à s’engager pleinement et à apporter son soutien indéfectible au dossier que l’Afrique du Sud a soumis à CIJ contre Israël », a déclaré le président Boric.

S’adressant aux législateurs dimanche 2 juin au Congrès national, il a vivement critiqué l’armée israélienne pour son recours à une force aveugle et disproportionnée. « Ces actes exigent une réponse ferme et permanente de la communauté internationale », a déclaré le président chilien.

Boric avait exprimé auparavant son désaccord catégorique concernant la guerre à Gaza, la qualifiant de dénuée de toute justification et totalement inacceptable.

Début janvier, le Chili -qui a reconnu l’État de Palestine en 2011- et le Mexique ont conjointement déposé une requête devant la CIJ pour demander une enquête sur le conflit qui sévit actuellement en Palestine.

Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto van Klaveren, a déclaré que son pays « souhaiter soutenir l’enquête sur d’éventuels crimes de guerre », quel que soit l’endroit où qu’ils puissent se produire.

L’Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la CIJ l’année dernière, le 29 décembre, près de trois mois après que le régime sioniste a lancé son agression brutale contre Gaza.

La plainte demandait aux juges de la CIJ de reconnaître qu’Israël était coupable de génocide à Gaza et de lui ordonner d’arrêter ses attaques contre les civils.

La Cour internationale de Justice a estimé comme possible que les actions d’Israël puissent être qualifiées de « génocides » et a émis une première décision demandant à Israël de s’abstenir de tout acte pouvant être considéré comme relevant de la Convention sur le génocide.

La CIJ a rendu un autre verdict en mars, ordonnant au régime sioniste de veiller à ce que les produits alimentaires de base puissent parvenir à la population de Gaza.

Le mois dernier, l’Afrique du Sud a soumis une autre requête à la CIJ pour trois ordonnances urgentes, connues sous le nom de « mesures provisoires », dans le cadre de son enquête sur les violations par Israël de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.

Le plus haut tribunal de l’ONU a ordonné à Israël le mois dernier de suspendre ses opérations militaires dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, où les Palestiniens déplacés cherchaient à se mettre à l’abri de l’offensive militaire israélienne, d’établir des couloirs humanitaires et de permettre à l’organisme mondial d’enquêter sur le génocide.

Malgré la décision de la CIJ, Israël s’est engagé à poursuivre l’invasion de Rafah. Les ordonnances de la Cour internationale de Justice sont juridiquement contraignantes, mais manquent de mécanismes d’application significatifs.

Plusieurs pays, dont l’Égypte, la Libye, la Turquie et la Colombie, ont officiellement demandé à se joindre l’Afrique du Sud dans une action en justice contre Israël devant la CIJ pour ses pratiques génocidaires dans la bande de Gaza

L’agression israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre a tué au moins 36 379 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

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