C’est le constat du vice-président de la chambre haute du parlement russe Konstantin Kossatchev au micro de Sputnik, en marge d’un forum international d’experts à Moscou.
Le sénateur rappelle que les membres initiaux des BRICS, soit le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, sont des pays « complètement différents avec des intérêts nationaux, une histoire, des traditions, une géographie et un potentiel économique différents ».
« Et tout à coup, il s’est avéré que dans ce format, ils sont capables d’interagir les uns avec les autres, ils ne s’imposent pas leur propre vision de ce qui se passe. Ce modèle, développé pour la première fois dans le cadre des BRICS à 5 (membres), s’est finalement révélé extrêmement attractif pour le monde moderne », dit-il.
Ce modèle est diamétralement opposé à ceux occidentaux « où règnent seulement l’uniformité, la communauté de vues, la discipline la plus sévère », où les Américains imposent leurs positions aux autres.
En 2023, les BRICS ont doublé leur taille, et « de nouvelles vagues d’élargissement arrivent à grands pas », développe-t-il. Pour la Russie qui préside cette année les BRICS, « le plus important est de proposer aux partenaires notre vision de l’évolution future de cette structure ».