Depuis que les rebelles Houthis du Yémen, connus sous Ansar Allah, ont été classés comme « organisation terroriste étrangère » aux Etats-Unis, annoncé par le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, après la signature d’un décret par le président Donald Trump, une série de développements géopolitiques a attiré l’attention des puissances internationales et occidentales.

Le groupe des Houthis, soutenu par l’Iran, a longtemps été un acteur clé dans le conflit au Yémen, devenu l’un des plus complexes de la région, soulignant la menace que représentent leurs actions pour la sécurité des civils et des militaires américains, mais aussi pour la stabilité du commerce maritime international.

En effet, les Houthis ont intensifié leurs attaques contre des navires qu’ils jugent liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, perturbant ainsi des routes maritimes essentielles dans la mer Rouge et le golfe d’Aden.
Dans un contexte marqué par des liens terroristes, le Front Polisario, basé à Tindouf en Algérie, avait intensifié ses relations avec les Houthis et les milices soutenues par l’Iran, selon des rapports des services de renseignement occidentaux.

Le Polisario, traditionnellement soutenu par l’Algérie, avait renforcé ses relations avec les Houthis, avec lesquels il partage des intérêts communs, notamment dans la lutte contre des ennemis perçus tels qu’Israël, les Etats-Unis et le Maroc.

Des notes ont fait état de rencontres secrètes et de formations militaires conjointes entre les deux groupes, soulignant leur coopération en matière de stratégies de guerre asymétrique. De plus, l’Iran, par son soutien aux Houthis, a renforcé son influence dans cette alliance, cherchant à établir un réseau d’alliances pro-iraniennes qui traverse le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Cette coopération a donné naissance à une dynamique régionale inquiétante, où les Houthis et le Polisario partagent des technologies militaires avancées et une même vision de la résistance à l’Occident et à ses alliés régionaux.

Cette alliance, bien que discrète, est de plus en plus évidente sur le terrain, où les Houthis avec l’aide des milices iraniennes apportent un soutien logistique et militaire au Polisario, notamment en matière de drones et d’armements sophistiqués.

Les répercussions de cette coopération ne se limitent pas aux seules relations entre les acteurs régionaux. Elles touchent également la stabilité du commerce international et la sécurité maritime dans la région du Moyen-Orient et au-delà. Le contrôle par les Houthis de points stratégiques comme Hodeïda, un port clé sur la mer Rouge, permet à ce groupe de perturber les voies commerciales essentielles qui relient l’Europe à l’Asie. Cette situation a conduit les Etats-Unis et le Royaume-Uni à renforcer leur présence militaire dans la région pour protéger le passage maritime et prévenir des attaques sur les navires commerciaux.

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