Lors du Forum de Crans Montana à Bruxelles, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a prononcé un discours passionné sur l’avenir du Sahel et le rôle crucial de l’Alliance des États du Sahel (AES). Voici les points saillants de son allocution :
Abdoulaye Diop a souligné que l’AES marque une nouvelle dynamique géopolitique. Il a affirmé que le sort des pays sahéliens ne se décidera pas à Bruxelles, Paris, Washington ou Londres, mais plutôt à Bamako, Ouagadougou, Niamey, et dans d’autres capitales de la région.
Sur la coopération Intra-sahélienne, le ministre a insisté sur l’importance du dialogue et de la coopération entre les pays membres de l’Alliance. Il a également encouragé la discussion avec les pays voisins et les États de la CEDEAO pour définir les modalités de cohabitation et de développement commun.
Alternative à l’Idéal Panafricain
Abdoulaye Diop a reconnu que certaines organisations ne correspondent plus à l’idéal panafricain. Il a plaidé en faveur de l’AES comme une alternative, une organisation qui ne serait pas pilotée de l’extérieur et qui ne mettrait pas en danger ses membres et leurs populations.
Concernant l’inclusion et le respect des réalités locales, le ministre a souligné que les décisions concernant l’avenir du Sahel doivent être prises dans un cadre inclusif et respectueux des réalités locales. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté et les choix stratégiques des pays sahéliens.
Abdoulaye Diop a marqué sa volonté de renforcer les relations intra-sahéliennes et de promouvoir la stabilité régionale par le dialogue et la coopération. Sa présence à Bruxelles visait à initier un dialogue constructif avec les partenaires internationaux et les acteurs clés du développement régional.
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