La Pologne se range derrière Israël. Andrzej Szejna, vice-ministre polonais des Affaires étrangères, compare même l’Iran, qui a lancé plus de 300 missilles et drones dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril lors d’une attaque sur l’État Hébreu, à la Russie. « L’attaque contre Israël était une attaque terroriste similaire à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, et Téhéran et Moscou sont alliées. L’attaque était même deux fois plus importante que celle du 24 février 2022, quand la Russie a attaqué l’Ukraine », estime-t-il
La Pologne est inquiète de ce qu’il se passe au Moyen-Orient. Si les relations avec Israël étaient tendues depuis qu’un Polonais a perdu la vie dans une frappe israélienne sur un convoi humanitaire à Gaza, cette fois-ci, Varsovie appelle à la désescalade.
Peur que le Proche-Orient concentre l’attention des grandes puissances
S’il n’y avait pas de désescalade au Proche-Orient, selon Andrzej Szejna, la situation pourrait se compliquer à la frontière ukrainienne. Un effet toutefois indirect. « Cela n’affecte pas directement la situation en Pologne, mais cela détournera certainement l’attention des puissances mondiales comme l’Union européenne ou les États-Unis en Ukraine (en cas d’escalade au Proche-Orient, NDLR), estime le vice-ministre polonais des Affaires étrangères. Et c’est une menace pour nous et c’est ce dont nous devrions avoir peur ».