samedi, octobre 26

Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde mercredi contre les risques élevés qui pèsent sur la dette publique et a appelé les responsables politiques à mettre en œuvre des ajustements budgétaires durables et soigneusement conçus.

« Les déficits sont élevés et la dette publique mondiale est très élevée, croissante et risquée. La dette publique mondiale devrait dépasser les 100.000 milliards de dollars cette année », a déclaré Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires du FMI, lors d’un point de presse organisé dans le cadre des réunions annuelles 2024 du FMI et de la Banque mondiale.

« Au rythme actuel, le ratio dette/PIB mondial approchera les 100% d’ici la fin de la décennie, dépassant ainsi le pic de la pandémie », a déclaré M. Gaspar.

Le responsable du FMI a noté que la dette publique est plus élevée et devrait croître plus rapidement qu’avant la pandémie dans environ un tiers des pays. « Cela comprend non seulement les plus grandes économies, la Chine et les Etats-Unis, mais aussi d’autres grands pays comme le Brésil, la France, l’Italie, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni, qui représentent au total environ 70% du PIB mondial », a-t-il précisé.

Concernant le cas de la Chine, M. Gaspar a déclaré lors de la conférence de presse qu’elle « dispose d’une grande marge de manœuvre politique » pour contenir l’augmentation de sa dette.

L’édition d’octobre 2024 du Moniteur des finances publiques, qui vient d’être publié, montre que les risques liés à la dette publique sont élevés et que les perspectives sont pires qu’elles en ont l’air.

Le rapport montre que les niveaux d’endettement futurs pourraient être encore plus élevés que prévu, et que des ajustements budgétaires beaucoup plus importants que dans les projections actuelles sont nécessaires pour les stabiliser ou les réduire avec une forte probabilité, a écrit Era Dabla-Norris, directrice adjointe du département des affaires budgétaires du FMI, dans un blog récent.

Lors de la conférence de presse, M. Gaspar a déclaré que les plans budgétaires mis en place par les gouvernements ne suffisent pas à stabiliser ou à réduire les ratios de la dette publique avec un degré de confiance élevé.

« Des efforts supplémentaires sont nécessaires. Retarder l’ajustement est coûteux et risqué. Il n’est pas question de jeter l’éponge. C’est maintenant qu’il faut agir », a martelé M. Gaspar.

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