« Le soutien exprimé à la Chine par plus de 100 pays aux Nations unies a pleinement prouvé que les actions de certains pays occidentaux visant à manipuler des questions politiques sous le couvert des droits de l’homme sont impopulaires et vouées à l’échec », a déclaré mercredi Lin Jian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), lors d’une conférence de presse quotidienne.
Ses remarques sont intervenues après que quelques pays occidentaux, notamment l’Australie et les Etats-Unis, ont exprimé leurs prétendues préoccupations concernant les questions liées au Xinjiang et au Xizang lors de la 3e Commission de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le porte-parole du MAE a noté que le Pakistan, s’exprimant au nom de 80 pays, s’opposait à ce que les droits de l’homme soient utilisés comme un prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.
« [Tous ces pays] ont plaidé pour l’adhésion de toutes les parties aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations unies, ainsi que pour le respect du droit des peuples à choisir leur voie de développement de manière indépendante en fonction de leurs conditions nationales », a-t-il ajouté.
Selon Lin Jian, plus de 20 pays ont également affirmé leur soutien à la Chine par le biais de déclarations individuelles ou collectives, s’opposant à l’instrumentalisation politique des questions relatives aux droits de l’homme et à la pratique de « deux poids et deux mesures ».
Le porte-parole a condamné les gouvernements de certains pays occidentaux, notamment Canberra et Washington, qui incitent à la confrontation sur les plateformes multilatérales en raison de leurs préjugés idéologiques et pour servir leurs propres intérêts égoïstes.
« Ces pays occidentaux ferment les yeux sur leurs propres problèmes graves en matière de droits de l’homme, tout en s’ingérant dans les affaires d’autres pays. Cela met en évidence la nature hypocrite de leur position sur les questions relatives aux droits de l’homme. […] De telles actions portent atteinte à l’équité et à la justice internationales, plaçant ces pays en opposition avec la communauté internationale », a-t-il souligné.
Lin Jian a rappelé que l’Australie était en proie de longue date à la discrimination raciale systémique et aux crimes de haine, tandis que les Etats-Unis avaient un passif notable en matière de racisme, de violence armée, d’injustice judiciaire, de disparité des richesses, d’abus de pouvoir et de sanctions unilatérales, entre autres problèmes.
Il a enjoint à ces pays de reconnaître et de traiter leurs propres problèmes graves en matière de droits de l’homme, mais aussi de s’engager activement dans la coopération internationale dans ce domaine.
