jeudi, novembre 21

Un massacre aux conséquences tragiques sur la région

Le massacre le plus important subi par les Juifs depuis l’Holocauste a déclenché une guerre qui entache les territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, ainsi que le Liban, avec des risques élevés de propagation à l’ensemble de la région, voire du monde. Cette tragédie représente un coup brutal porté à la cause palestinienne elle-même, orchestré par Yahya Sinwar, dont les plans, supervisés par Téhéran, anticipaient inévitablement une contre-offensive brutale d’Israël. Sinwar semblait également compter sur un affaiblissement du prestige israélien, à travers une narrative qui présente l’État hébreu comme une puissance génocidaire.

Dans un contexte où les images circulent à un rythme effréné et où les émotions prennent souvent le pas sur une analyse rationnelle, il est évident que Sinwar et le Hamas, soutenus par l’Iran, ont engendré une résurgence inquiétante de l’antisémitisme, entraînant un blâme croissant d’Israël dans l’opinion publique occidentale.

La réponse d’Israël se concentre sur la nécessité d’éliminer Sinwar, chef du Hamas, responsable de l’attaque du 7 octobre. Les projecteurs des médias et des politiciens occidentaux se tournent vers le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, souvent présenté comme un dirigeant de plus en plus autonome vis-à-vis de son principal allié, les États-Unis. Les efforts américains pour instaurer un cessez-le-feu et engager des négociations ont été systématiquement ignorés par Netanyahu, dont la survie politique dépend de la prolongation du conflit.

Avant le 7 octobre 2023, Netanyahu devait faire face à des contestations grandissantes contre ses projets politiques, notamment ceux visant à restreindre les pouvoirs du pouvoir judiciaire. Cependant, le massacre a conduit le peuple israélien à mettre de côté ses divergences et à se préparer à défendre sa patrie, consciente que la perte d’une guerre pourrait signifier la fin de son existence en tant qu’État.

Après avoir affirmé avoir atteint son objectif de « régler ses comptes avec Yahya Sinwar », Netanyahu a déclaré que « la guerre n’est pas finie ». Il a ensuite lancé un appel à ceux qui détiennent des otages, leur demandant de déposer les armes en échange de leur restitution, tout en avertissant que ceux qui leur feraient du mal seraient responsables de leur propre mort.

Malgré la décimation du Hamas, il est possible que la population de Gaza réfléchisse à la nécessité de rendre les otages, privant ainsi Israël de son principal prétexte pour poursuivre les bombardements.

Sur d’autres fronts, le Hezbollah continue de lancer des attaques contre le territoire israélien, malgré l’élimination de plusieurs de ses dirigeants. Les Houthis, quant à eux, disposent d’un arsenal capable d’atteindre Israël et leur leadership reste intact.

Enfin, l’Iran, principal soutien de toutes ces organisations, ne cesse de freiner la normalisation judéo-arabe tout en s’engageant dans un effort diplomatique visant à souligner l’unité du monde musulman contre Israël et l’Occident. L’objectif principal du régime iranien, que personne dans son entourage n’ose contester, demeure la destruction d’Israël.

La fin de la guerre semble donc encore très lointaine.

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