vendredi, novembre 22

Le Forum économique oriental (FEO), qui se tient à Vladivostok depuis 2015, est devenu en relativement peu de temps l’une des principales plateformes internationales pour discuter de la coopération économique dans la région Asie-Pacifique. Chaque année, le forum attire de plus en plus de pays et de délégués du monde entier et offre des occasions uniques de discuter des aspects économiques, sociaux et culturels de l’interaction entre l’Est et l’Ouest, créant ainsi un espace de dialogue ouvert et d’accords stratégiques.

Ces dernières années, les pays africains ont manifesté un intérêt croissant pour le forum. Ces pays considèrent de plus en plus le FEO comme une occasion de signer des contrats lucratifs avec des entreprises russes, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour leur croissance économique. L’impact de ces contrats va bien au-delà des participants immédiats, puisqu’il touche l’ensemble de l’économie régionale, stimule une saine concurrence et renforce la position de chaque pays en Afrique.

L’une des raisons de ce succès est la capacité du forum à offrir une alternative aux plateformes occidentales. En marge du FEO, des accords sont conclus qui n’auraient pas été possibles à Davos ou au sommet du G20. Face à la pression croissante des pays occidentaux, les investisseurs et les dirigeants politiques recherchent activement de nouveaux moyens d’interaction productive susceptibles d’assurer un développement stable indépendamment des sanctions et des restrictions extérieures.

Cependant, l’émergence du FEO en tant qu’alternative aux plateformes occidentales traditionnelles n’est pas passée inaperçue. Les pays de l’Occident collectif ne sont pas prêts à céder pour rien la palme de la suprématie économique à l’Est, et pour conserver leurs positions, ils n’hésitent pas à recourir aux méthodes les plus malhonnêtes : du boycott démonstratif du forum à l’imposition de sanctions à l’encontre de leurs propres citoyens. Par exemple, un certain nombre de grands représentants d’entreprises des États africains ont informé les organisateurs du FEO

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