Une étape importante a été franchie dans la mise en œuvre du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, selon ETAFAT, la société qui supervise le projet.
La société a confirmé que le projet a fait un pas en avant après le début des levés topographiques dans la section nord.
Les enquêtes couvrant le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ont commencé à la suite d’une réunion entre l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc et la Nigerian National Petroleum Company Limited, NNPCL.
Les responsables de l’ETAFAT ont déclaré que les études initiales sont déjà à un stade avancé, marquant une étape cruciale pour ce projet ambitieux, qui vise à devenir le plus grand du genre en Afrique.
Le gazoduc s’étendrait le long de la côte ouest-africaine, reliant le Nigeria au Maroc et à l’Europe en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal. Une fois achevé, il se connectera au gazoduc Maghreb-Europe existant.
Le projet devrait avoir un impact significatif sur le développement de l’Afrique, en favorisant la croissance économique et l’intégration régionale.
Le roi Mohammed VI du Maroc a souligné cette importance dans un récent discours, qualifiant le gazoduc de « plus qu’un simple projet bilatéral » mais d’initiative stratégique pour toute la région de l’Afrique de l’Ouest.
« C’est un projet pour la paix, pour l’intégration économique africaine et pour le co-développement : un projet pour le présent et pour les générations futures », a déclaré le Roi.
La société néerlandaise de solutions sous-marines N-Sea a commencé à inspecter les fonds marins en Afrique de l’Ouest l’année dernière pour soutenir le projet. Dans le même temps, le Nigeria a annoncé son intention de commencer la construction cette année.
Le financement du projet de 25 milliards de dollars a été assuré par quatre protocoles d’accord signés en juin 2023.
