Une réunion ouverte a été lancée dimanche dans la capitale saoudienne, Riyad, dans le cadre des travaux du Forum économique mondial, qui a été placé sous le thème: »De quel genre de croissance avons-nous besoin ? »
Un communiqué publié par le Forum économique mondial a précisé que les travaux du Forum sont organisés en partenariat avec le ministère saoudien de l’Économie et de la Planification, du 28 au 29 avril.
Le forum vise, selon la même source, à renforcer le dialogue entre les leaders d’opinion sur plusieurs questions, notamment les défis environnementaux, le rôle des arts dans la société, l’entrepreneuriat, l’intelligence artificielle, les monnaies numériques et les villes numériques.
Dans son discours, le ministre saoudien des Finances Mohammed al-Jadaan a déclaré que les tensions géopolitiques constituaient un danger auquel est confrontée l’économie mondiale.
Il a expliqué que ces tensions touchent principalement les économies mondiales, tels que la fragmentation de l’économie et les mesures protectionnistes et font de l’économie un outil pour atteindre des objectifs géopolitiques, ce qui inclut l’imposition de restrictions sur le commerce et le domaine des technologies.
Il a souligné que l’accent doit être mis sur le développement du capital humain à long terme et l’innovation, deux facteurs majeurs pour une croissance de grande qualité.
De son côté, la directrice du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déclaré lors de son intervention que la faible productivité dans le monde est responsable de 50% du déclin de la croissance économique.
Georgieva a, en ce sens, expliqué que la force du dollar rend plus difficile la lutte contre l’inflation qui, malgré la réduction des taux d’intérêt aux États-Unis, ne les ramèneront pas à leurs niveaux d’avant le Coronavirus.
Plus de 1 000 participants, dont plus de 20 ministres des Affaires étrangères du monde entier, et des responsables de haut niveau participent à ces travaux visant à renforcer la coopération en matière de développement et à contribuer à combler le fossé croissant entre les marchés développés et émergents. [AA]
