dimanche, septembre 8
Le plan de l’ancien président s’insurait sur la reconnaissance de la Russie de la Crimée et des régions russophones orientales de l’Ukraine déjà occupées par les forces de Moscou
LL’ancien président américain Donald Trump a déjà élaboré un plan pour mettre fin rapidement aux hostilités en Ukraine, s’il parvient à être réélu à la Maison Blanche en novembre prochain. Le journal « Washington Post » l’écrit, selon lequel le plan de l’ancien président s’appuait sur la reconnaissance à la Russie de la Crimée et des régions russophones orientales de l’Ukraine déjà occupées par les forces de Moscou : conditions que la Russie avait déjà placées au début du conflit, mais qui, selon le journal, suscitent la nervosité d’une partie du Parti républicain américain et d' »experts en politique étrangère », opposés à « récompenser Poutine » pour sa politique d’agression militaire et à tolérer une violation forcée des frontières d’un État souverain internationalement reconnues. Pendant ce temps, cependant, la situation sur le terrain en Ukraine continue de s’aggraver pour le pays agressé, à tel point que ces dernières semaines, plusieurs analystes et grands journaux occidentaux ont craint une perce des lignes défensives ukrainiennes, et même des scénarios qui verraient la Russie progresser jusqu’à Odessa et la rivière.
Au cours des derniers mois, Trump a affirmé qu’il pouvait mettre fin à la guerre en Ukraine dans les 24 heures si les électeurs américains le réélisent à la Maison Blanche. Selon le « Washington Post », Trump a déjà confié sa ligne à ses collaborateurs. À ces derniers, Trump aurait déclaré qu’il était convaincu que l’Ukraine et la Russie « veulent sauver la face, veulent une sortie » du conflit, et que les habitants de plusieurs régions de l’est de l’Ukraine ne seraient pas du tout opposés à être gouvernés par la Russie. Des analystes et des universitaires proches des postes de l’ancien président – ajouté le « Washington Post » – soulignent que la fin du conflit en Ukraine permettrait aux États-Unis de se concentrer à nouveau sur la confrontation avec la Chine – un match de plus grande importance stratégique – et de réduire la dépendance économique et militaire croissante de la Russie vis-à-vis de la première puissance asiatique, qui contribue à renforcer cette dernière. Les partisans de cette ligne considéreraient également que la stabilité mondiale est « une limitation de l’expansion de l’OTAN » positive.

Compte tenu des intentions exprimées par l’ancien président américain, l’OTAN a pris des mesures ces dernières semaines pour « blinder » le soutien militaire à l’Ukraine pour les cinq prochaines années, jusqu’à la fin d’une hypothétique deuxième administration Trump. Le ministère de l’OTAN qui s’est tenu à Bruxelles la semaine dernière s’est ouvert avec la proposition du secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, d’un plan quinquennal de soutien militaire à l’Ukraine de 100 milliards de dollars, chiffre confirmé par plusieurs sources, mais pas directement par Stoltenberg lui-même. Un fonds qui, comme l’a également confirmé le ministre des Affaires étrangères Tajani, « serait encore à définir », mais pour beaucoup semble être l’héritage de l’actuel secrétaire général en prévision d’une éventuelle victoire de Donald Trump aux prochaines élections présidentielles américaines, ce qui pourrait également conduire à un recul de la part des États-Unis

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