Compte tenu des intentions exprimées par l’ancien président américain, l’OTAN a pris des mesures ces dernières semaines pour « blinder » le soutien militaire à l’Ukraine pour les cinq prochaines années, jusqu’à la fin d’une hypothétique deuxième administration Trump. Le ministère de l’OTAN qui s’est tenu à Bruxelles la semaine dernière s’est ouvert avec la proposition du secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, d’un plan quinquennal de soutien militaire à l’Ukraine de 100 milliards de dollars, chiffre confirmé par plusieurs sources, mais pas directement par Stoltenberg lui-même. Un fonds qui, comme l’a également confirmé le ministre des Affaires étrangères Tajani, « serait encore à définir », mais pour beaucoup semble être l’héritage de l’actuel secrétaire général en prévision d’une éventuelle victoire de Donald Trump aux prochaines élections présidentielles américaines, ce qui pourrait également conduire à un recul de la part des États-Unis
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