Fermer Le Menu
    Quoi de neuf

    Sénégal : la jeune gouvernance de Pastef confrontée au tumulte de l’anarchie

    mars 29, 2025

    Trump et Poutine tracent la voie vers un nouveau monde

    mars 29, 2025

    Ouverture hypocrite : le racisme insidieux au Canada

    mars 28, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ARTICLES RECENTS :
    • Sénégal : la jeune gouvernance de Pastef confrontée au tumulte de l’anarchie
    • Trump et Poutine tracent la voie vers un nouveau monde
    • Ouverture hypocrite : le racisme insidieux au Canada
    • L’Europe alimente la peur pour préparer sa communauté à une guerre qu’elle désire
    • Les droits de douane de Trump nuisent à l’économie mondiale
    • Un cessez-le-feu global est la clé d’une paix durable
    • Sénégal: confirmée par le FMI, la dette «cachée» de 7 milliards de dollars continue de faire polémique
    • Réparations pour l’Afrique : Il est temps de revendiquer la justice historique
    • Notre Blog
    • Politique de confidentialité
    • Contact
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ECOPOG NEWSECOPOG NEWS
    Subscribe
    dimanche, mars 30
    • Accueil
    • Décryptage
    • Economie 
    • Défense
    • Diplomatie
    • Géopolitique
    • Culture
    • Blog
    • Contact
    ECOPOG NEWSECOPOG NEWS
    Home » Sept mois après le coup d’Etat au Gabon, un dialogue national diversement apprécié

    Sept mois après le coup d’Etat au Gabon, un dialogue national diversement apprécié

    TellPar Tellmars 29, 2024Mise à jour:avril 27, 2024 Blog Aucun commentaire4 Minutes de Lecture
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Télégramme WhatsApp Copier Le Lien

    Sept mois après le coup d’Etat ayant mis fin à 55 ans de « dynastie Bongo » au Gabon, le président de transition Brice Oligui Nguema tiendra promesse mardi avec un Dialogue national inclusif (DNI) d’un mois, censé préparer des élections en 2025.

    Le respect jusqu’ici du calendrier d’une transition de deux ans est salué par la communauté internationale et une grande majorité de Gabonais, pour qui le général est un « héros » qui les a sauvés d’un régime « corrompu », mais des voix s’élèvent pour fustiger un dialogue « entre soi », qui pavera une voie royale au général Oligui vers la présidentielle.

    Les appels à reporter et réorganiser cette « consultation de toutes les forces vives de la nation » sont quotidiens dans la frange de l’ex-opposition qui n’a pas rallié le pouvoir militaire et dans la presse indépendante. En cause, d’abord, une organisation « unilatérale » et la part belle, parmi les 580 participants, faite aux militaires et aux institutions nommées par le président depuis le coup d’Etat du 30 août 2023: gouvernement, députés, sénateurs, « délégations spéciales » ayant remplacé conseils municipaux et départementaux, etc.

    Les 580 participants ont été nommés par M. Oligui, dont 104 militaires. Et 199 des sièges « sont d’ores et déjà acquis » à l’autorité militaire, et « bien plus avec les délégations spéciales » – soit potentiellement près de 300 au total –, soulignait le média indépendant GabonReview.com dans un éditorial du 21 mars intitulé « DNI: une partie de bonneteau ». D’autant que l’opposition fustige le maintien, au sommet des institutions, de très nombreux caciques des régimes d’Omar Bongo, président pendant 41 ans, et de son fils Ali (plus de 14 ans).

    « Les mêmes »

    Au cœur du « PK 10 », quartier défavorisé de la capitale Libreville, les commentaires sont enthousiastes ou désabusés. « Chacun va donner son avis, on a attendu ça longtemps », se réjouit Firmin, retraité de la gendarmerie. « On se demande si ça ne va pas faire chou blanc », sourit Tristan Gelaz, 50 ans, pour qui « les acteurs de la transition sont les mêmes qui ont souillé le pays hier ».

    Pour le reste des 580 participants, le chef de l’Etat en a choisi un parmi quatre proposés par chacun des 104 partis légalement reconnus, dont une grande majorité a fait allégeance au général depuis le putsch. « Ce n’est pas respectueux de la démocratie interne des partis », s’insurge Anges Kevin Nzigou, du Parti pour le changement (PLC), pour qui le pouvoir militaire « démontre sa volonté de contrôler de bout en bout le débat ».

    « Il faut revoir les critères de participation, ils ne sont pas inclusifs », renchérit Lionel Giovanni Boulingui, du parti d’opposition REAGIR. « Organiser un dialogue et choisir qui vient, c’est un peu comme avoir défini ce qui va être dit », analyse Guy Pambo Mihindou, chercheur en sciences politiques à l’université de Libreville. M. Oligui a également nommé les 217 représentants de la société civile (patronat, syndicats, retraités, jeunes, ONG, cultes…).

    Vaste consultation

    Par ailleurs, l’absence d’informations sur la préparation et le déroulé des travaux inquiète l’opposition. « L’organisation du DNI se fait dans l’opacité la plus totale », dénonce Joachim Mbatchi Pambou, du Forum pour la défense de la République (FDR). Il en va ainsi de l’appel à contribution lancé en octobre jusqu’aux villages les plus reculés.

    Le président a voulu que « tous les Gabonais » puissent s’exprimer, s’enorgueillit sa ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué, qui revendique 38.000 doléances recueillies dans des guichets ou sur une plateforme en ligne, parmi les 2 millions d’habitants de ce petit pays d’Afrique centrale riche en pétrole. Elles devaient être synthétisées pour servir de base aux travaux du DNI mais, à quatre jours de son ouverture, aucune synthèse n’a été publiée.

    Le dialogue national n’étant pas « souverain », ses résolutions ne seront pas contraignantes, estiment aussi ses détracteurs, notamment pour la nouvelle Constitution promise à référendum fin 2024. Enfin, les griefs de l’opposition se concentrent sur l’avenir du chef de l’Etat: la charte de transition édictée par les militaires après le putsch interdit la présidentielle de 2025 à tous les cadres des institutions de transition, à l’exception… du président Oligui.

    Pour l’opposition, cette disposition ne sera pas remise en cause par un DNI « phagocyté » par les thuriféraires du général, dont elle dénonce un début de « culte de la personnalité » et un boulevard tracé pour le scrutin de 2025.

    Brice Oligui Nguema Dialogue national Gabon
    Tell

    Continuez à lire

    Tension diplomatique entre le Maroc et la Tunisie : Le silence royal qui interroge

    Gabon: Brice Oligui Nguema ne quitte pas l’armée pour la présidentielle de 2025

    Le FM chinois exhorte le G20 à agir comme une force pour la paix et la stabilité dans le monde

    L’Algérie et l’Union européenne : une renégociation sous tension sur fond de crispations diplomatiques

    Ajouter Un Commentaire
    Laisser Une Réponse Annuler La Réponse

    Dernière Heure

    Trump et Poutine tracent la voie vers un nouveau monde

    mars 29, 2025

    L’Europe alimente la peur pour préparer sa communauté à une guerre qu’elle désire

    mars 27, 2025

    Après le sommet de Paris, Macron informera Trump des plans européens d’aide à Kiev

    mars 27, 2025

    Malgré les tensions, une entreprise française imprime les passeports AES

    mars 27, 2025
    Revue de presse

    Revue de presse le 8 avril

    avril 8, 2024

    Revue de presse du 28 mars

    mars 28, 2024

    Principaux événements du monde ce 27 mars

    mars 28, 2024

    Principaux événements du monde ce 26 mars

    mars 26, 2024

    Abonnez-vous aux Actualités

    Recevez les dernières nouvelles sportives du site d'actualités sur le monde, le sport et la politique...

    Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle, où les frontières de la connaissance et de l’information s’étendent bien au-delà des limites traditionnelles d’analyse des médias classiques.

    Notre Blog apporte une contribution à cette nouvelle grille d’analyse.

    Dakar-Bamako-Abidjan-Lagos- Ndjamena- Niger- Ouagadougou- Yaoundé- Accra

    Connectez-vous avec nous: contact@ecopog.com 

    Facebook Twitter Instagram

    ECOPOG Copyright © 2021 By tasmimweb.com

    • Politique de confidentialité

    Type ci-dessus et appuyez sur Enter pour la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.