Dans une révélation qui marque un tournant décisif pour l’avenir énergétique du Maroc, l’ « Offre Maroc » a levé le voile sur les détails de son programme phare lors d’une conférence de presse tenue récemment. La ministre de la Transition énergétique, Mme Leila Benali, a présenté avec éloquence la stratégie bas carbone du Royaume, promettant une transformation profonde avec la création de pas moins de 400 000 emplois et une contribution significative de plus de 5 % au PIB national d’ici à l’horizon 2050.
Au cœur de cette politique ambitieuse se trouve la nouvelle « Offre marocaine » en matière d’hydrogène, qui s’inscrit dans une vision globale de production d’énergie verte. Le Maroc, dans une démarche proactive, s’engage dans la préparation d’une étude de projet capitale pour l’établissement d’un réseau national de gazoducs et d’hydrogène. Cette infrastructure, pionnière sur le continent africain, aura pour vocation de se raccorder au réseau européen d’hydrogène vert, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que leader régional dans la production d’hydrogène et d’ammoniac.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a dévoilé les contours d’un nouveau programme d’investissement colossal, estimé à 10 milliards de dollars américains, destiné à la production d’hydrogène vert, d’ammoniac et de carburants synthétiques. Cette initiative royale est une démarche avant-gardiste qui prépare le terrain, littéralement, pour l’accueil de projets d’envergure dans le domaine de l’énergie verte.
Dans une démarche de prudence et de responsabilité, le gouvernement a exprimé son intention de mettre à disposition jusqu’à un million d’hectares de terres publiques pour ce projet d’envergure. Cette décision stratégique est guidée par la volonté de s’assurer que les futurs investisseurs exploitent ces terres de manière judicieuse et respectueuse, tout en préservant l’intégrité environnementale et économique du pays.
