Selon les sources de Bloomberg , la Russie et la Chine ont conclu un accord avec les Houthis soutenus par l’Iran pour permettre à leurs navires commerciaux de transiter par la mer Rouge et le golfe d’Aden sans craindre d’attaques de drones et/ou de missiles.
L’une des sources a déclaré que la Chine et la Russie avaient conclu un accord avec leurs diplomates à Oman, avec Mohammed Abdel Salam, l’un des principaux dirigeants politiques des Houthis. Ils ont déclaré que le passage en toute sécurité des navires était en échange du soutien politique des Houthis au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Bloomberg a noté : « On ne sait pas exactement comment ce soutien se manifesterait, mais cela pourrait inclure le blocage de nouvelles résolutions contre le groupe. »
Depuis novembre, les rebelles Houthis ont attaqué à plusieurs reprises des navires en mer Rouge. Les rebelles affirment que leurs attaques visent uniquement les navires connectés à Israël, démontrant ainsi leur soutien aux Palestiniens dans le contexte du conflit en cours à Gaza.
En réponse à la crise de la mer Rouge, l’administration Biden a lancé l’opération Prosperity Guardian, une opération militaire menée par les États-Unis et d’autres pays alliés pour protéger cette voie de navigation critique . Cependant, des mois plus tard, l’opération n’a pas réussi à protéger les navires. En outre, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé des bombardements sur le Yémen et d’autres pays du Moyen-Orient pour lutter contre les groupes terroristes soutenus par l’Iran.
« La Chine et la Russie approfondissent leur alliance stratégique avec les terroristes soutenus par l’Iran. C’est un signe supplémentaire de l’émergence d’un nouveau désordre mondial qui menace la liberté de navigation, de commerce, de transit et de communication », a déclaré David Asher, chercheur principal à l’Hudson Institute . qui a commenté le rapport Bloomberg.
Asher a poursuivi : « Personne ne devrait douter que Poutine et Xi coordonnent de plus en plus leurs actions avec Téhéran alors que les États-Unis adhèrent à la politique d’apaisement, notamment en débloquant des milliards de dollars pour les Iraniens, sans résultat substantiel pour les intérêts, la puissance et le prestige américains. »
Dans une note récente intitulée « La militarisation du pétrole brut pourrait déclencher le prochain choc financier », Asher a averti que « l’Iran se prépare à une guerre pétrolière – et les marchés ignorent les risques croissants ».
