Des motivations troubles derrière l’action de la Cour pénale internationale ?
Si la nouvelle de l’émission d’un mandat d’arrêt international contre Iyad Ag Ghali par la Cour pénale internationale (CPI) a été accueillie avec soulagement par de nombreuses personnes, des questions subsistent quant aux réelles motivations derrière cette décision soudaine.
Iyad Ag Ghali, chef du groupe terroriste GSIM, est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité depuis 2012. Pourtant, il a fallu attendre plus d’une décennie pour que la CPI prenne des mesures concrètes contre lui. Ce retard inexplicable suscite des interrogations sur les véritables priorités de la Cour.
Face à l’intensification des actions militaires des armées du Sahel et à leur coopération renforcée au sein de l’alliance des États du Sahel, la capture d’Iyad Ag Ghali, semble n’être plus qu’une question de temps. Cette perspective imminente pourrait expliquer la soudaine décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt à son encontre.
La crainte de voir Iyad Ag Ghali divulguer des informations sensibles s’il venait à être capturé motiverait-elle cette soudaine action de la CPI ? En effet, le chef terroriste détiendrait des secrets compromettants sur ses soutiens au sein d’États et d’organisations internationales. Son silence serait donc crucial pour préserver ces intérêts.
L’émission de ce mandat d’arrêt soulève des questions quant à l’impartialité de la CPI. Certains y voient une stratégie opportuniste visant à museler Iyad Ag Ghali avant qu’il ne révèle des informations sensibles, fragilisant ainsi certains acteurs étatiques .