Dans un contexte géopolitique marqué par des tensions régionales croissantes, l’Algérie, sous la houlette du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, est pointée du doigt pour ses velléités d’expansion dans la région du Sahel. Selon des rapports confidentiels de sources géopolitiques, une tentative présumée de déstabilisation politique en Mauritanie, visant le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, aurait été orchestrée depuis Alger. Cette manœuvre avortée aurait eu pour objectif d’isoler Nouakchott et d’ouvrir un accès stratégique de l’Algérie à l’océan Atlantique, par le biais de réseaux d’influence locaux.
Les récents développements, notamment les arrestations d’officiers militaires pro-occidentaux en Algérie, ajoutent une dimension préoccupante à ces accusations. Des experts militaires et analystes en relations internationales s’accordent à dire que l’Algérie cherche à renforcer son emprise sur le Sahel, invoquant la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme pour justifier ses mouvements militaires. Toutefois, derrière ce discours sécuritaire se cacherait une ambition expansionniste, qui pourrait représenter une menace directe pour la souveraineté mauritanienne.
Les services de renseignement occidentaux signalent une intensification de la présence militaire algérienne dans les régions sahélo-sahariennes, sous prétexte de protéger ses frontières méridionales des débordements liés aux conflits locaux. Cette militarisation croissante inquiète, car elle pourrait limiter l’espace stratégique de la Mauritanie et exacerber les tensions dans une zone déjà fragile.
Avec une Algérie de plus en plus active dans la région, les experts redoutent un scénario où Nouakchott se retrouverait encerclée par une dynamique militaire et diplomatique dictée par Alger. Toutefois, sous la présidence de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la Mauritanie semble mieux préparée à affronter ces pressions. Pragmatique et visionnaire, El Ghazouani a insufflé un nouvel élan à la politique étrangère mauritanienne, multipliant les alliances stratégiques avec des acteurs régionaux et internationaux majeurs.
La Mauritanie a ainsi consolidé ses relations avec les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Maroc, la Libye et d’autres partenaires influents. Cette diversification diplomatique renforce sa position sur l’échiquier régional, réduisant sa dépendance vis-à-vis des dynamiques sahélo-maghrébines dominées par Alger. Parallèlement, l’armée mauritanienne a bénéficié de modernisations significatives, faisant du pays un acteur militaire de plus en plus respecté dans la région.
L’Algérie semble jouer une carte dangereuse en poursuivant ses ambitions régionales, au risque de fragiliser davantage un Sahel déjà en proie à des crises multiples. Une confrontation ouverte ou indirecte avec la Mauritanie pourrait non seulement déstabiliser le Maghreb, mais aussi provoquer des répercussions internationales, dans un contexte où les puissances mondiales surveillent de près cette région stratégique.
La Mauritanie, quant à elle, semble déterminée à préserver son indépendance et sa souveraineté face à des tentatives d’ingérence. Grâce à une diplomatie active et à une montée en puissance militaire, elle envoie un message clair : elle n’est pas un terrain d’expérimentation pour les ambitions régionales de ses voisins.