lundi, novembre 18

Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Niger depuis le début de l’été ont fait 273 morts alors que 710 767 personnes sont sinistrées et 73 582 habitations détruites. À Zinder, deuxième ville du pays, les inondations ont causé l’effondrement d’une mosquée vieille de 200 ans.

Le Niger est confronté depuis le début de l’été à de graves inondations qui secouent le pays et provoquent d’énormes dégâts matériels et humains. À la date du 4 septembre, les inondations avaient déjà causé 273 décès, selon le décompte des autorités nigériennes relayé par l’agence de presse d’État ANP.

Le même bilan fait également état de 710 767 personnes sinistrées et de 73 582 maisons effondrées. Plus de 94 000 familles ont été sinistrées et d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés, comme la perte de dizaines de milliers de têtes de bétail, l’effondrement de salles de classe, de centres de santé et d’autres infrastructures

Selon ANP, les régions de Tahoua et Maradi sont les plus touchées avec respectivement 87 et 86 décès enregistrés, alors que les inondations sont déclarées dans 201 des 266 communes du pays.

Dans la ville de Tahoua, la plus sinistrée du pays, au moins trois personnes ont trouvé la mort et plusieurs maisons se sont effondrées ou ont été complètement rasées suite à des pluies diluviennes tombées dans la nuit du 3 au 4 septembre.

La Ville d’Agadez, en plein cœur du Sahara, a enregistré également pendant deux jours consécutifs (les 3 et 4 septembre) d’importantes précipitations qui ont détruit une quarantaine de maisons et causé d’importants dégâts matériels.

À Zinder, deuxième plus grande ville du pays, les pluies diluviennes ont provoqué l’effondrement de la plus ancienne mosquée de la ville, un édifice historique daté de plus de 200 ans.

Chaque année, les Nigériens, mais aussi leurs voisins Maliens, Tchadiens et Burkinabè redoutent l’arrivée de la saison des pluies qui s’étend dans ces pays de juin à fin septembre, et culmine durant le mois d’août.

Ces pluies diluviennes viennent aggraver une situation humanitaire déjà très difficile dans la région en raison des crises sécuritaires qui secouent ces pays.

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