vendredi, octobre 18

L’Afrique, souvent perçue comme un continent regorgeant de richesses naturelles et de paysages variés, est aussi confrontée à des défis environnementaux d’une intensité sans précédent. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les pays africains perdent chaque année entre 2% et 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à cause des catastrophes naturelles extrêmes, incluant sécheresses, inondations et cyclones. Ce phénomène d’une ampleur inquiétante traduit une vulnérabilité climatique accentuée, et appelle à des mesures urgentes pour atténuer ses effets destructeurs.

Le phénomène du réchauffement climatique n’épargne aucune région du globe, mais le continent africain apparaît comme l’une des régions les plus affectées. L’OMM souligne que l’année dernière était l’une des trois plus chaudes pour l’Afrique depuis 124 ans. Une augmentation moyenne de 0,3 degré Celsius au cours des dix dernières années sur le continent est enregistrée, soit le taux de réchauffement le plus rapide au monde.

Cette hausse des températures exacerbe un certain nombre de phénomènes météorologiques extrêmes. En 2023 par exemple, des inondations ont touché 48 pays africains, entraînant des pertes économiques considérables et des déplacements massifs de populations. Parallèlement, 40 pays ont subi des sécheresses sévères, compromettant les récoltes et aggravant l’insécurité alimentaire. Ces événements illustrent la complexité des défis que doit affronter l’Afrique en matière de gestion des ressources naturelles et de résilience climatique.

Les phénomènes météorologiques extrêmes ne se contentent pas de détruire des infrastructures physiques ; ils ont également des répercussions profondes sur les économies locales. La perte cumulative du PIB estimée entre 2% et 5% chaque année reflète non seulement les dommages immédiats, mais aussi les freinages dans le développement économique et social des nations affectées.

L’agriculture, pilier économique pour de nombreuses nations africaines, est particulièrement touchée. Les sécheresses prolongées entravent la production agricole, réduisent la disponibilité de l’eau et exacerbent la pauvreté rurale. À l’inverse, les inondations détruisent des récoltes et contaminent les sources d’eau potable, entraînant des crises sanitaires et alimentaires.

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