Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé l’engagement de son pays à lutter contre la migration clandestine en collaboration avec ses partenaires internationaux. Cette déclaration a été faite à l’issue de sa rencontre avec le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.
Le Sénégal continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne. « Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins, » a déclaré le président Faye. Cette coopération s’inscrit dans un cadre plus large de partenariat entre Dakar et Madrid, basé sur des valeurs partagées telles que l’attachement à la démocratie, la promotion et le respect des droits de l’homme, ainsi que l’engagement pour la paix mondiale et la sécurité internationale.
La migration clandestine est un défi majeur pour le Sénégal, avec de nombreux jeunes risquant leur vie en tentant de rejoindre l’Europe par des voies illégales. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec leurs partenaires internationaux, mettent en place diverses stratégies pour dissuader ces départs. Parmi ces mesures figurent des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la migration irrégulière, le renforcement des contrôles aux frontières et la création d’opportunités économiques pour les jeunes au niveau local.
La coopération entre le Sénégal et l’Espagne est un exemple de la manière dont les pays peuvent travailler ensemble pour résoudre des problèmes mondiaux complexes. En plus des efforts pour stopper la migration clandestine, cette coopération inclut également des initiatives pour renforcer la sécurité maritime, lutter contre le trafic de personnes et promouvoir le développement économique dans les régions les plus touchées par la migration.
Le président Faye a souligné que la lutte contre la migration clandestine doit se faire dans le respect des droits de l’homme. « Nous devons nous assurer que nos actions pour stopper la migration irrégulière ne violent pas les droits fondamentaux des individus, » a-t-il déclaré. Cela inclut le traitement humain des migrants interceptés et la garantie de leur accès à une assistance juridique et humanitaire.