En 2022, l’augmentation des capacités renouvelables à travers le monde, résultait surtout de la performance des pays asiatiques, notamment la Chine. L’Afrique quant à elle est restée plus en retrait, faute de financements et de politiques efficaces.
L’agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), dans son rapport qui porte sur les ajouts des capacités renouvelables, publié le 27 mars, indique qu’en 2023 la capacité totale d’énergie renouvelable a atteint 3 870 GW à l’échelle mondiale.
Le renouvelable a représenté 86 % des ajouts totaux de capacité, selon l’agence qui rappelle toutefois que cette croissance est inégalement répartie dans le monde, une tendance qui s’éloigne de l’objectif de triplement de la production d’énergie renouvelable d’ici 2030 de manière inclusive.
En effet, les 473 GW supplémentaires ont été menés une fois de plus par l’Asie avec une part de 69 % (326 GW). Une croissance tirée par la Chine, dont la capacité a augmenté de 63 %, atteignant 297,6 GW.
Pour l’agence, cela reflète un écart flagrant avec les autres régions, laissant une grande majorité de pays en développement à la traîne, malgré des besoins économiques et de développement considérables. A l’image de l’Afrique qui n’a connu qu’une augmentation de 4,6 %, atteignant une capacité totale de 62 GW.
Enfin, l’agence note que la disparité de la croissance du renouvelable n’est pas que géographique, mais elle concerne aussi le déploiement des technologies. L’énergie solaire a ainsi représenté 73 % de la croissance du renouvelable l’année dernière, atteignant 1 419 GW, suivie par l’énergie éolienne avec une part de 24 %.
