Dans une allocution prononcée lors d’une conférence internationale à Houston, le Directeur Général de la Nigerian National Petroleum Company, Milli Kyari, a fait état de progrès notables dans les pourparlers relatifs au projet de gazoduc ambitieux qui reliera le Nigeria au Maroc. Les discussions entre les parties prenantes ont franchi le cap de la planification et s’acheminent vers une conclusion imminente, avec une décision finale sur les investissements prévue pour décembre 2024. L’investissement initial pour ce projet colossal est estimé à environ 25 milliards de dollars.
Le gazoduc, s’étirant sur 7 000 kilomètres et traversant 13 nations africaines, promet non seulement de fournir du gaz naturel mais aussi de stimuler divers projets de développement énergétique à travers le continent. L’année 2024 est attendue comme une période jalonnée de progrès significatifs vers la concrétisation de ce projet d’envergure, qui devrait impacter positivement le développement de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et offrir une alternative énergétique majeure aux pays européens dépendants des importations de gaz.
Dans cette optique, l’Office National des Hydrocarbures et des Minéraux envisage la création d’une entité dédiée à la coordination du financement, de la construction et de l’exploitation du gazoduc. Cette société, dont le capital sera ouvert à divers investisseurs tels que les fonds souverains, les institutions bancaires et les grandes compagnies pétrolières, est en phase de préparation, comme l’a révélé une source spécialisée dans le secteur énergétique.
En prévision de la mise en place de cette structure, le projet gazier a déjà accompli des avancées majeures, notamment l’achèvement des études détaillées. Actuellement, les évaluations sur le terrain et les analyses d’impact environnemental et social se poursuivent pour tous les pays concernés par le tracé du futur gazoduc, qui ambitionne de devenir le plus long pipeline sous-marin au monde et le deuxième en termes de longueur globale.