Le sommet des BRICS, qui regroupe désormais une dizaine de pays, est un conclave stratégique pour la Russie. Le président Vladimir Poutine accueille des représentants de 32 nations, en l’occurrence, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, dont la participation suscite des tensions avec l’Ukraine.
Depuis son élargissement en janvier dernier, les BRICS ont accueilli l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, preuve d’une volonté de diversifier les alliances économiques et politiques. L’enjeu principal du sommet de Kazan, réside dans la possibilité de structurer davantage l’organisation pour rivaliser avec des entités comme le G7 ou le G20. Moscou mise sur cette rencontre pour promouvoir un système de paiement alternatif à SWIFT, tout en rêvant d’une monnaie unique pour faciliter les échanges entre les pays membres.
Les BRICS cherchent en effet, à créer un contrepoids à la domination économique occidentale, particulièrement face aux sanctions qui frappent la Russie, suite à son offensive contre l’Ukraine. La réunion pourrait également donner lieu à des discussions sur des projets d’infrastructures, de développement durable et de sécurité régionale, pour consolider la coopération entre ces pays.