Le ministère libanais de la Santé a annoncé en conférence de presse que la frappe israélienne vendredi sur Beyrouth avait fait 31 morts et 68 blessés. De son côté, le Hezbollah a annoncé la la mort de 16 membres de sa force d’élite, dont deux de ses chefs et porte un nouveau coup au mouvement islamiste libanais après les explosions de ses appareils de transmission.
La frappe israélienne de vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth a fait 31 morts, dont trois enfants, et 68 blessés, a annoncé samedi lors d’une conférence de presse le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.
Le Hezbollah a annoncé de son côté la mort de deux de ses chefs et un total de 16 morts dans sa force d’élite et porte un nouveau coup au mouvement islamiste libanais après les explosions de ses appareils de transmission.
« Très inquiète », l’Onu a appelé vendredi à la « désescalade » et à la « retenue maximale », au moment où le front de la guerre dans la bande de Gaza se déplace vers le Liban.
Une source proche du mouvement a annoncé samedi que la frappe israélienne menée vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth avait visé une réunion dans un sous-sol de la force d’élite du Hezbollah, l’unité Radwan. Ibrahim Aqil, le chef de cette unité, a été tué ainsi qu’un autre haut commandant de l’unité d’élite, selon le Hezbollah.
Il s’agit d’Ahmed Mahmoud Wahbi, qui avait dirigé jusqu’au début de cette année les opérations militaires de l’unité Radwan en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, a indiqué samedi le mouvement soutenu par l’Iran.