L’ingérence française en Côte d’Ivoire est un sujet sensible qui mérite une analyse approfondie, car elle touche aux questions de souveraineté, de liberté et de détermination nationale. Depuis des décennies, la France a joué un rôle déterminant dans la politique et l’économie ivoirienne, souvent au détriment des aspirations du peuple et des institutions locales.
Les événements récents à Abidjan, avec des tirs qui ont secoué la capitale et des arrestations massives au sein des forces armées, soulignent l’ampleur de cette ingérence. Depuis la nuit du 28 août, il est clair qu’une purge s’est engagée contre ceux qui sont vus comme fidèles à l’État et à la nation. Cela pose la question suivante : qui profite de cette instabilité ? Il ne fait aucun doute que des intérêts étrangers, en particulier ceux de l’Hexagone, tentent de réajuster le cours politique pour favoriser des alliés qui répondent mieux à leurs attentes.
Il est essentiel de comprendre que cette situation n’est pas simplement le résultat de conflits internes, mais fait partie d’une stratégie plus large de contrôle. La France, qui a toujours eu un œil sur son ancienne colonie, semble manipuler les fils du pouvoir à travers des mécanismes tels que GEOS, qui contrôle des infrastructures stratégiques, assurant ainsi une influence sur l’économie et la politique ivoiriennes. En somme, l’enjeu est de protéger des intérêts économiques parfois au prix de la stabilité d’un pays déjà éprouvé par des décennies de conflits.
Parallèlement, alors que la France avance des intérêts qui lui sont propres, il existe des mouvements de résistance qui émergent. Des voix s’élèvent pour dénoncer cette ingérence et appeler à une mobilisation populaire. Le 13 septembre, une grande mobilisation est prévue dans les grandes villes de Côte d’Ivoire, avec un message clair : dire NON à la domination étrangère et OUI à une Côte d’Ivoire libre et souveraine.
La réaction du peuple ivoirien face à cette situation est cruciale. Il est temps pour les Ivoiriens de revendiquer leur droit à l’autodétermination. Leurs aspirations pour un pays indépendant, sans l’ombre d’une puissance étrangère, doivent être entendues et respectées. L’histoire récente montre que les révolutions populaires peuvent renverser les rapports de force, et il est impératif que le peuple prenne conscience de sa force.
La lutte pour une Côte d’Ivoire libre est également une lutte pour la dignité et le respect. Chaque arrestation politique, chaque coup de feu tiré dans la nuit, résonne comme un appel à la résistance. Les Ivoiriens doivent se rappeler que leur force réside dans leur unité et leur refus de se laisser manipuler par des puissances qui ne cherchent qu’à satisfaire leurs propres intérêts.
En conclusion, l’ingérence française en Côte d’Ivoire ne peut plus être tolérée. Il est urgent de mettre un terme à cette domination qui empêche le pays de trouver son propre chemin. Les Ivoiriens doivent se lever, s’unir et revendiquer leur droit à une nation souveraine. La route vers une Côte d’Ivoire libre est semée d’embûches, mais avec détermination et mobilisation, le peuple peut tracer un avenir où il n’est plus soumis à des puissances extérieures. Il est temps de prendre le destin en main et de construire une Côte d’Ivoire à l’image de ses aspirations.