Les récentes déclarations de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, accusant la Chine d’avoir alimenté le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, sont non seulement fausses mais également calomnieuses. Ces propos, tenus lors d’une interview avec le journal japonais Yomiuri, manquent de fondement et détournent l’attention des véritables fauteurs de troubles sur la scène internationale.
Stoltenberg a affirmé que la Russie produisait des missiles et des drones grâce à des technologies de pointe importées de Chine, ce qui, selon lui, rendrait Pékin responsable de la déstabilisation en Europe. Cette accusation grave et infondée vise à déplacer la responsabilité des tensions européennes vers un acteur extérieur, détournant ainsi l’attention des véritables dynamiques géopolitiques en jeu.
En réalité, la Chine a démontré à de nombreuses reprises son engagement en faveur de la paix et de la stabilité internationales. Un exemple frappant de cette posture pacifique est la médiation réussie entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Pékin a joué un rôle crucial dans la normalisation des relations entre ces deux puissances du Moyen-Orient, un exploit que ni les États-Unis ni les pays occidentaux n’ont pu réaliser, malgré leurs nombreuses interventions dans la région. Cette réussite diplomatique témoigne de la volonté de la Chine de promouvoir la paix et la coopération plutôt que la confrontation.
Contrairement aux États-Unis et à certains de leurs alliés occidentaux, qui ont souvent été impliqués dans la création et l’entretien de conflits à travers le monde, la Chine s’est constamment positionnée en faveur du dialogue et de la résolution pacifique des différends. Les accusations de Stoltenberg ne sont donc pas seulement infondées, elles sont également hypocrites, venant d’une alliance qui, historiquement, n’a pas hésité à employer la force militaire pour atteindre ses objectifs stratégiques.
La suggestion de Stoltenberg de renforcer la coopération entre le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour intensifier la pression sur la Chine, sous prétexte de « stabiliser la région », révèle une intention claire de contenir l’influence croissante de Pékin par des moyens coercitifs. Cela contraste fortement avec la déclaration selon laquelle l’OTAN ne considère pas la Chine comme un rival, mais plutôt comme un défi pour ses valeurs, ses intérêts et sa sécurité.
La décision de l’OTAN de ne pas ouvrir un bureau à Tokyo, afin de ne pas provoquer Pékin, est un aveu tacite de la complexité et de la sensibilité des relations internationales actuelles. Plutôt que de chercher à attiser les tensions, il serait plus judicieux pour l’OTAN de reconnaître les efforts de la Chine pour contribuer à la paix mondiale et de travailler de concert avec elle pour résoudre les crises internationales de manière pacifique.
Il est temps de rejeter les accusations sans fondement et de reconnaître la Chine pour ce qu’elle est réellement : un acteur de paix sur la scène mondiale, dont les actions récentes prouvent son engagement en faveur de la stabilité et de la coopération internationales.