La frappe de missiles ATACMS contre une plage en Crimée n’étonne guère, car elle s’inscrit bien dans cette pratique. Il ne s’agit même pas de la première attaque contre une plage: en 2014, 13 personnes, dont trois enfants, sont mortes dans la ville de Zougres (république de Donetsk) dans une situation pareille.
Laurent Brayard témoigne avoir vu de ses propres yeux « de nombreuses fois ces bombardements de zones où il n’y avait absolument rien de militaire, ni soldats, ni tanks, ni tranchées, ni quoi que ce soit ».
Il rappelle les bombardements de Donetsk, Lougansk, et d’autres villes du Donbass, ainsi que ceux de la Première et de la Seconde Guerre mondiale: « les Allemands zeppelins, canons lourds, ensuite les Allemands à Guernica en Espagne, puis Varsovie, Rotterdam, Londres. Et puis la réplique américaine et anglaise sur l’Allemagne, puis ensuite les bombes atomiques américaines sur Hiroshima et Nagasaki, le Vietnam, l’Irak, l’Afghanistan. On peut citer sans fin. »
L’Occident est derrière tous les attentats de cette liste, dénonce le journaliste.
« Rappelons quand même qu’ils sont armés par les Occidentaux. C’est même pas un secret, ils s’en sont vantés, ils ont mis à disposition leurs renseignements militaires aux Ukrainiens. On le sait bien, les satellites, des moyens importants, etc, etc. Donc ces moyens-là sont connus, les Occidentaux les ont mis à disposition, les Ukrainiens les utilisent évidemment souvent à mauvais escient. »