Face à la montée en puissance du mouvement indépendantiste kabyle sur la scène internationale, l’Algérie, sous l’actuel régime militaire du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, a déclaré l’état d’urgence dans certaines régions de la Kabylie.
Ce mouvement, cherchant à obtenir l’indépendance depuis plusieurs décennies, est soutenu par un gouvernement en exil qui joue un rôle crucial dans la mobilisation internationale et la collecte de soutien.
La déclaration de l’état d’urgence intervient après une série de manifestations qui ont vu des citoyens kabyles réclamer plus d’autonomie, voire l’indépendance totale, selon des observateurs.
Le régime militaire, réputé pour sa gestion autoritaire et répressive des dissensions, a réagi en déployant des forces supplémentaires dans la région contestataire.
Le gouvernement en exil de Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad), qui a proclamé la Renaissance de l’Etat kabyle, le 20 avril devant le siège de l’ONU à New York, a toujours condamné ces actions, les qualifiant de violations flagrantes des droits humains et de crimes contre l’humanité.
Dans un appel à la communauté internationale, le président du gouvernement Kabyle exhorte à des interventions diplomatiques et à des sanctions contre le régime militaire algérien. Cet appel résonne dans plusieurs capitales étrangères, où des législateurs ont commencé à plaider pour une action internationale plus ferme.
En riposte, le régime a mobilisé des troupes, tentant ainsi de briser la résistance kabyle par l’isolement et la peur. Les unités d’élite de la gendarmerie nationale, accompagnées de chars et de véhicules blindés, ont été déployées.
Des barrages routiers ont été établis pour contrôler tous les mouvements, et les raids nocturnes sont devenus monnaie courante, avec des arrestations arbitraires de militants et de simples citoyens suspectés de sympathie envers le mouvement indépendantiste.