Le nouvel examen du permis de conduire, introduit cette semaine au Maroc, connaît un taux d’échec élevé.
Le ministre des Transports et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a annoncé jeudi que les candidats ayant échoué à l’examen théorique du premier jour se verront accorder une nouvelle chance, sans que la première tentative soit prise en compte.
L’examen théorique s’inscrit dans le cadre d’une réforme à grande échelle du système de formation des conducteurs, lancée en 2020 dans le cadre de la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026. L’examen vise à améliorer la formation des conducteurs, non seulement en termes de règles de circulation et de signalisation, mais également en termes de responsabilité, de sensibilisation et de sécurité.
Le nouvel examen est supervisé par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), qui a développé une plateforme en ligne pour les auto-écoles et les élèves conducteurs. L’examen comprend 30 questions, dont au moins 24 doivent recevoir une réponse correcte. L’examen dure 20 minutes et se déroule sur une tablette.
Selon le ministre, les résultats de la première journée, lundi dernier, étaient « visiblement très faibles ». Après l’évaluation et la correction des défauts, le taux de réussite est passé à 40 pour cent dans les jours suivants.
Le ministre s’attend à ce que le pourcentage revienne à la normale d’ici la fin de la semaine. Il a souligné que l’objectif principal du nouvel examen est de réduire le nombre d’accidents de la route dans le pays.