Dans le tumulte de la politique marocaine, où les rivalités partisanes captivent constamment l’attention publique, l’économie demeure une préoccupation centrale. Malgré les défis posés par la pandémie, le Maroc montre une résilience remarquable. Pour soutenir la reprise économique, le gouvernement a lancé des programmes de relance et des projets d’infrastructure.
Face à une inflation record des prix des carburants, le gouvernement marocain prend des mesures énergiques pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens. La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir financièrement le secteur des transports pour contrer les effets de l’inflation.
Un fonds de 7,4 milliards de dirhams a été dédié pour répondre à ces besoins financiers essentiels, afin de réduire l’impact de la hausse des prix du carburant sur le transport et de lutter contre l’inflation qui menace l’économie nationale.
Le conflit en Ukraine, perturbateur majeur des marchés mondiaux, est identifié comme une cause principale de l’augmentation des prix des carburants, aggravant les défis économiques du Royaume. En réponse, le gouvernement a réintroduit des aides directes pour le secteur du transport routier, malgré les hésitations initiales du secteur.
Ces initiatives visent à alléger les coûts de transport des biens et des personnes, tout en préservant le niveau de vie des Marocains. Une surveillance accrue du marché des carburants est nécessaire, avec une attention particulière à l’impact sur le pouvoir d’achat.
Une étude récente révèle que 93,3 % des Marocains ressentent une baisse de leur pouvoir d’achat due aux prix élevés des carburants, soulignant l’urgence d’interventions pour alléger cette pression économique.
Le gouvernement s’engage à réformer le cadre réglementaire du marché des carburants pour promouvoir une concurrence saine et faciliter l’accès au marché. Des investissements dans les infrastructures de stockage et de distribution sont envisagés pour renforcer la compétitivité du marché.
Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable rapporte une augmentation du nombre d’entreprises pétrolières depuis la libéralisation des prix, indiquant un dynamisme accru dans ce secteur vital.
Ces efforts reflètent la volonté du Maroc de maintenir la stabilité économique et de favoriser un développement durable, malgré les défis de l’inflation mondiale.