Dans son article intitulé « le Maroc adopte une politique gagnant-gagnant en Afrique », le quotidien explique que cette initiative royale, l’une des « plus importantes de l’ère moderne », ouvre la voie aux pays du Sahel pour bénéficier d’opportunités d’ouverture sur les côtes atlantiques à travers le nouveau port de Dakhla en leur assurant un accès maritime de premier ordre.
Le journal souligne qu’il existe des raisons et des considérations évidentes pour lesquelles l’initiative lancée par SM Roi Mohammed VI, à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte, se positionne comme l’une des plus importantes de l’ère moderne, en ce sens qu’elle offre à l’Afrique l’opportunité de s’ériger en un continent producteur et de ne plus demeurer une terre de matières premières. Elle donne de la vigueur à la théorie de l’équilibre global tout comme elle dicte les transformations, en attirant les investissements directs étrangers et en lançant le gazoduc Maroc-Nigeria, un méga projet stratégique qui va traverser 13 pays africains.
De l’avis de l’auteur, il y a une autre raison, peut-être l’une des plus importantes, qui fait que l’Initiative atlantique soit la plus importante et la plus marquante au monde. Il évoque à cet égard les mutations rapides sur la scène internationale et les efforts du Maroc pour avancer le concept du co-développement en tant que solution aux différends et conflits du continent africain à même d’en faire une zone d’échanges économiques, à travers la façade maritime et le port de Dakhla, qui s’annonce comme un nouvelle méga structure atlantique.
L’auteur souligne que ce gazoduc est un projet de paix, d’intégration économique africaine et de co-développement, pour les générations présentes et futures.
A travers ce plus long gazoduc au monde, avec une longueur de plus de 5 600 kilomètres, le Royaume cherche à surmonter les « contraintes » imposées à l’Afrique et à l’aider à s’affranchir du passé colonial qui entrave le développement des pays du continent à travers une dynamique diplomatique agissante dont les maîtres mots sont la sérénité et le réalisme en vue de mettre en œuvre sa stratégie « gagnant-gagnant », d’autant plus que de nombreux pays africains ne disposent pas de façade maritime, écrit la publication.
Par ailleurs, le journal note qu’après le retour du Royaume à l’Union africaine, l’on commence à apercevoir clairement « les marques et l’esprit » du Maroc sur les travaux du Conseil de l’UA, au niveau des discussions des dirigeants du continent, axées désormais sur le développement, le commerce, l’investissement et la recherche d’opportunités prometteuses et de partenariats stratégiques.