D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les véhicules alimentés par de l’électricité à faible émission offrent le plus grand potentiel de décarbonation pour le transport terrestre sur la base du cycle de vie.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), les marchés de voitures électriques ont connu une croissance exponentielle ces dernières années, les ventes ayant dépassé les 10 millions d’unités en 2022. La part des voitures électriques dans les ventes automobiles globales a plus que triplé en 3 ans, passant d’environ 4% en 2020 à 14% en 2022.
Cet essor remarquable s’accompagne tout de même de beaucoup de critiques et d’une remise en question du rôle de la voiture électrique dans la décarbonisation du secteur transport. Des individus et organisations questionnent en effet la quantité de ses émissions par rapport à celles de la voiture à essence.
BloombergNEF répond que dans tous les cas analysés, les VE ont des émissions de cycle de vie inférieures à celles des voitures à essence, ajoutant que l’ampleur de cette réduction dépend de la distance parcourue et de la propreté du réseau où ils sont rechargés.
Même si au début de leur vie, les véhicules électriques génèrent beaucoup d’émissions en grande partie à cause de la fabrication des batteries, cette situation change rapidement quand elles sont sur la route. Et cela sera d’autant plus vrai dans les années à venir.
Ainsi, selon les analyses de BloombergNEF, dès 2030 aux États-Unis par exemple, il suffira à un conducteur de parcourir environ 21 000 kilomètres, soit environ un an de conduite, pour qu’une VE soit plus propre qu’une voiture à moteur à combustion interne.