Endeavour Mining exploite quatre mines d’or en Afrique de l’Ouest, dont deux au Burkina Faso, une en Côte d’Ivoire et une au Sénégal. En 2023, ces actifs lui ont rapporté une production totale de 1,17 million d’onces, soit plus de 33 tonnes d’or.
En 2023, Endeavour Mining a versé 340,9 millions de dollars (206,7 milliards Fcfa) à titre d’impôts au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. C’est plus du double du montant versé en 2022 dans ces mêmes pays, renseigne un rapport de la compagnie publié le 27 mars.
Selon le document, c’est pour la mine d’or Sabodala-Massawa au Sénégal que le plus grand producteur ouest-africain d’or a payé le plus d’impôts, soit 116,4 millions de dollars. Il s’agit d’une hausse de près de 600 % par rapport à 2022, augmentation que la compagnie explique par l’évolution du taux d’imposition. Pareil à la mine d’or Ity en Côte d’Ivoire, où ce sont des changements dans l’imposition sur le permis de Floleu qui ont entrainé une hausse de 101 % des impôts payés à l’État ivoirien, à 61,5 millions de dollars.
Enfin, Endeavour a versé un total de 78,5 millions de dollars pour ses deux mines d’or au Burkina Faso. Il s’agit de 51,7 millions de dollars à la mine d’or Houndé, et de 26,8 millions de dollars à la mine d’or Mana. Notons que ces paiements n’incluent pas les impôts liés aux deux mines d’or burkinabé vendues l’année dernière par la compagnie ni les impôts sur les permis d’exploration détenus par Endeavour dans ces trois pays.
Pour rappel, Endeavour a produit l’année dernière 1,17 million d’onces d’or au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Outre les impôts, la contribution économique de la compagnie dans le pays inclut aussi le versement de redevances sur la production et le paiement de dividendes aux États qui détiennent des participations minoritaires dans les différentes mines suscitées.
