Après la tentative attaque le week-end dernier de deux sites à Bamako (gendarmerie et école), plusieurs Maliens se sont rués sur les réseaux sociaux pour accuser la France et ses médias d’être de connivence avec les auteurs de ces tentatives d’attaques terroristes.
Voici une publication d’un internaute malien qui a vertement critiqué les médias français
Deux grandes confirmations dans les propos de Serge Daniel :
– Il reconnaît que ceux qui opèrent contre le Mali sont affiliés à Al-Qaïda. Cela veut dire que ce ne sont pas des djihadistes mais des terroristes.
– Il reconnaît que ce ne sont pas des rebelles maliens qui sont opposés à l’État malien mais plutôt que ce sont les terroristes du GSIM affiliés à Al-Qaïda qui se font appeler Rebelles maliens.
Je vous ai toujours révélé ces choses-là. Maintenant, les terroristes veulent entreprendre des actions politiques de déstabilisation.
Au Mali, avant l’attaque de l’école de la gendarmerie, les terroristes ont fait une vidéo dans laquelle ils disent que c’est le Président Assimi Goita qu’ils viennent assassiner. Il vous souviendra que les terroristes opérant sur le sol burkinabè avaient en 2023 déclaré dans une vidéo qu’ils viendraient à Ouagadougou déloger le Président Ibrahim Traoré à Kossyam.
Cela signifie clairement trois choses :
– Que les terroristes n’ont plus d’entrées dans les palais présidentiels de l’AES pour faire des pressions multiformes sur les Présidents afin d’obtenir des rançons ou des compromis criminels.
– Que les terroristes sont des combattants d’acteurs politiques tapies dans l’ombre.
– Que désormais un coup d’État contre un président dans l’espace AES est un coup d’État mené par des terroristes pour établir leur homme.
Au Burkina, récemment, face aux échecs de la manipulation terroriste, ces acteurs politiques ont décidé de jouer leur va-tout pour s’assumer en rebelles avec leurs combattants terroristes. Le complot de Bamouni est révélateur des instincts criminels de Burkinabè envers d’autres Burkinabè. Au Mali, ces acteurs politico-terroristes ont même formé un gouvernement malien en exil au même moment où leurs combattants terroristes du GSIM et ceux du Niger se sont unis au sein d’une plateforme terroriste sous le nom de rébellion dans l’attente de l’arrivée du groupe burkinabè dont les acteurs politiques sont à l’extérieur et bénéficiant de quelques complicités internes en cours de démantèlement.
Cette coalition des terroristes opérant dans les pays de l’AES a pour objectif de faire bloc contre l’entrée en action militaire de la force de l’AES en cours de préparation sous le leadership des Présidents Assimi Goita du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina et Tiani du Niger. Contre l’AES, les acteurs politiques-terroristes avaient déjà formé la Coordination Sahel Démocratie (CSD) en juin 2024 pour préparer la transformation des terroristes en rebelles dans la zone de l’AES.
Soyons vigilants, les terroristes sont en train de se muter en rebelles comme le révèlent aussi les récents propos de Serge Daniel, journaliste de RFI et de TV5 Monde et dont aussi Wassim Nars, journaliste à France 24 assume depuis toujours être en contact avec ces terroristes.
Dans l’espace AES, il n’y a plus de frontières entre terroristes et déstabilisation politique. Ce sont les terroristes qui ont entrepris de déstabiliser nos États. Il va falloir considérer désormais tout comploteur comme un terroriste. Je le dis et je le répète, la frontière entre terrorisme et déstabilisation de l’État n’existe plus dans l’espace AES. Les comploteurs civils et militaires sont désormais des terroristes dans les grandes villes. Voilà pourquoi, au Mali, des combattants terroristes ont pu bénéficier de complicité à Bamako pour être logés, renseignés en vue de commettre l’attentat à l’école de la gendarmerie.