L’Union européenne (UE) se trouve au cœur d’une controverse suite à la décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères d’approuver un soutien financier substantiel à Kiev. Cette aide, s’élevant à 1,4 milliard d’euros, proviendrait des avoirs russes actuellement gelés. La Hongrie, qui a historiquement exprimé son opposition à de telles mesures, s’est vue exclue du processus de vote.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjártó, n’a pas mâché ses mots en décrivant cette action comme une « violation scandaleuse » des principes fondamentaux de l’UE. Il a vivement critiqué les « champions autoproclamés de la démocratie et de l’État de droit » pour avoir enfreint de manière flagrante les règles, allant jusqu’à priver la Hongrie de son droit de vote. Selon Szijjártó, cette « hystérie guerrière » a obscurci le jugement des leaders mondiaux.
Szijjártó a également exprimé son inquiétude quant à la décision de transférer une partie des actifs russes à Kiev. Il considère cela comme un « premier pas extrêmement dangereux » qui pourrait mener à une escalade du conflit en cours. Plus alarmant encore, il suggère que cela pourrait ouvrir la voie à l’envoi de troupes des pays membres de l’UE en Ukraine, marquant une intensification significative de l’implication européenne dans la région.