La compagnie minière britannique Emmerson annonce une levée de fonds de 2,2 millions auprès de deux véhicules d’investissement pour financer des études d’ingénierie et le processus d’évaluation de l’impact environnemental (EIE) de sa mine de potasse de Khémisset. L’entreprise soumettra aussi une nouvelle demande d’autorisation environnementale afin de répondre aux préoccupations soulevées par les autorités marocaines.
Emmerson cherche un nouveau financement pour accélérer le développement des travaux dans sa mine de potasse de Khémisset. D’après le média britannique Miningweekly, la compagnie minière a annoncé une levée de fonds de 2,2 millions de dollars auprès de Global Sustainable Minerals (GSM), un véhicule d’investissement basé à Singapour, et de la holding britannique Gold Quay Capital (GQC).
Une fois achevée, cette opération, qui permettra à GSM d’acquérir une participation de 20,3% dans le capital de l’entreprise britannique, servira à financer les études de déploiement de la technologie Khemisset Multimineral Process (KMP) développée par Emmerson, ainsi que le processus d’évaluation de l’impact environnemental (EIE) du projet.
Une nouvelle étude d’impact sur l’environnement
La minière britannique va également soumettre à nouveau une étude d’impact sur l’environnement aux autorités marocaines, après une première demande d’autorisation environnementale déposée en juillet 2023 auprès de la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI), afin de répondre aux préoccupations antérieures soulevées par ladite entité. L’entreprise indique l’intégration de KMP dans cette nouvelle évaluation, une technologie qui, selon elle, «permettra de réduire considérablement la consommation d’eau de la mine et l’élimination de la saumure».
Rappelons que le 8 janvier dernier, la minière britannique annonçait l’obtention imminente d’une autorisation environnementale délivrée par les autorités marocaines, après l’achèvement de la plupart des travaux d’optimisation prévus avant le développement de la mine. Un feu vert qui devrait donc prendre plus de temps que prévu.
«Bien que nous maintenions que la précédente EIE était adéquate, nous pensons que cette révision, en plus des optimisations précédentes, rende l’EIE encore plus robuste sur le plan environnemental et répond à toutes les préoccupations importantes liées à l’eau qui ont été soulevées dans la passé», indique Graham Clarke, PDG de Emmerson, cité par le média britannique.